C'est du Vol, la compétence - Benjamin

Région d'origine : Ebenelle, Johto Messages : 129

Nina était arrivée à Bord-au-Vent par la voie des airs, après avoir convaincu un autre dresseur de la déposer là. Tout ça pour ne pas prendre le bateau. Elle n’aimait pas ça. Elle haïssait le bateau, par pour lui-même. Faire de la voile lui plaisait énormément et elle avait des souvenir formidable de vacances avec des amis à la mer et sur des bateaux. Elle n’aimait juste pas être enfermée dans ces ferrys, dans leurs petites cabines. Il y avait trop de monde dans un espace trop restreint et l’impossibilité de quitter le navire. Il fallait de l’espace et du mouvement pour la rouquine.

Mais elle ne pouvait pas se contenter d’attendre qu’un dresseur accepte de la prendre en stop sur le dos de son Pokémon pour aller d’île en île. Il fallait qu’elle trouve une solution et en plus, elle avait un Pokémon Vol. elle avait une annonce d’un type qui vendait sa CS Vol. Apprendre à Aciper à s’en servir règlerait bien des problèmes. En particulier lorsqu’il aura évolué. Elle avait alors envoyé un message à ce Benjamin, lui donnant rendez-vous dans un café qu’elle connaissait vite fait.

Une fois en ville, elle s’était dépêchée pour ne pas être en retard. Elle était toujours passablement énervée par ce qu’il s’était passé au QG du Sceau. Elle s’installa à une table en attendant Benjamin. Un serveur vint prendre sa commande.

Nina pourtant d’habitude si chaleureuse et poli lui commanda avec sévérité un gâteau et un thé glacé. Le gâteau arriva vite mais elle ne l’attaqua pas. Elle qui aimait manger avec appétit et gourmandise avait perdu l’envie de manger. Elle prit sa fourchette puis la lança tomber sur la table avant de pousser son assiette vers Toti, son Kaïminus. Le Pokémon Eau était inquiet pour l’état de santé de sa dresseuse n’en mange pas moins le gâteau avec plaisir.

Région d'origine : Hoenn Messages : 218

La réunion s'était achevée la veille déjà, mais j'avais toujours l'impression de n'en sortir qu'à l'instant : Les remarques sur les différents groupes politiques tournaient dans ma tête sans vraiment parvenir à s'imposer l'une à l'autre, mais c'était surtout les révélations sur les demandes du gouvernement qui occupaient mon esprit. J'avais toujours vu Mhyone comme un paradis un peu idyllique, à la gouvernance un peu obscure mais bienveillante. Le conseil des maires qui s'était constitué à la suite du Coup d'Etat d'Anima semblait être une option tout à fait viable et efficace pour tempérer le meilleur de chacun de ses membres. Un moyen de faire peser la voix de toutes les grandes villes de la Région, afin d'avoir des avis complémentaires. Une idée brillante en soi, et promesse d'un avenir prospère. Mais le déchirement était loin d'être au final la seule ombre au tableau : Une bonne frange de la gouvernance actuelle, symbolisée par la Maire de Nox Illum, qui souhaitait faire barrage aux idées extrémistes qui pouvaient émerger çi et là, était visiblement à l'origine de cet Ultimatum. Il fallait que les différents groupes soutiennent ouvertement le gouvernement et son parti précisément, où ils se verraient fichés comme potentielle menace et de ce fait interdits.

Et la décision n'avait pas tardé à tomber, comme cela avait été annoncé lors de la Réunion de chacun des groupes : Tous avaient évidemment majoritairement refusé de rejoindre le gouvernement si c'était sous la contrainte, et ne supportait pas cette volonté d'exposition médiatique et politique. Résultat des courses ? Les groupes avaient effectivement été dissous, et les QG fermés au public. La cabane dans les arbres aux abords de la ville, par exemple, s'était vue condamnée d'accès, et l'échelle déjà à moitié en lambeaux après les passages de la veille avait été complètement retirée. Moi, pour ma part, j'avais décidé de rester dans le coin quelques temps, un peu dans l’expectative. Qui étaient les dictateurs, au final ? Le groupe de Dulem, voulant imposer une vision élitiste au profit de la force armée que pouvait être la ligue si on lui en donnait le droit ? Le groupe de Zygarde, avec leurs attentats et leurs façon détestable et radicale d'agir, provoquant des dégâts incommensurables et radicalement contraires à l'idéologie qu'ils se vantaient de défendre ? Ou bien encore le groupe du gouvernement actuel, prônant en apparence le maintien du système actuel, équilibré, mais qui semblait reposer en backstage sur des pratiques de menaces, de propagande et de censure digne des plus grands films de dictature ?

Le beau temps pour la saison n'était guère suffisant pour m'égayer, pas plus que le beau cadre qu'offrait la tranquille vie de Bord-Au-Vent. Un message sur mon portable vint cependant me donner l'occasion de penser à autre chose : Je m'étais par la force des choses, suite aux cadeaux que j'avais gagné à Noel et aux achats parfois un peu hasardeux, retrouvé avec un nombre assez important de CT qui ne me servaient à rien. Cela pouvait être pour deux raisons : Soit mes pokemons n'en avaient pas l'utilité, soit j'en possédais déjà un exemplaire et n'avait guère besoin de m'encombrer d'un doublon... Au final, j'avais les jours précédents pris le temps de poser une petite annonce sur le Pokéweb, au cas où des dresseurs seraient potentiellement intéressés par ces CTs. Et ce fut le cas ! Une dresseuse m'avait contacté pour l'une de mes CT Vol, et il se trouvait que je la connaissais déjà. Enfin, que je la connaissais... Un bien grand mot. Disons que j'avais déjà eu l'occasion d'avoir à faire à elle, à l'occasion des événements de l'Aéroport ou bien encore au hasard, sur le port de Minami. Cela avait toujours été assez rapide néanmoins, et la jeune femme m'avait simplement laissé le souvenir d'une tornade rousse de bonne humeur et d'énergie.

Autant vous dire que lorsque je me suis avancé entre les tablées du café de Bord-au-vent où nous nous étions donné rendez vous, et que j'eu tôt fait de repérer la jeune femme assise à l'une d'elles, je fus surpris de retrouver une demoiselle qu'on croirait sortie de dépression : Sur la chaise face à elle, un Kaïminus qui était visiblement à elle était en train de manger dans l'assiette de sa dresseuse, à moitié affalée sur la table, visiblement dépitée. Je n'étais moi même pas d'une humeur bien folichonne depuis la dissolution des groupes, mais je tâchais tout de même de faire bonne figure, m'approchant d'elle et attrapant au passage une chaise à l'une des tablée voisine afin de m'installer auprès de l'étonnant Duo.

- Eh bien, tu étais bien plus dynamique dans mes souvenirs. Laisse moi deviner, t'es arrivée par bateau et t'as encore le mal de mer ?

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