Ray Williams
Région d'origine : Unys Messages : 7
| Sujet: « Plus j'me rapproche du sommet... » [Fiche Terminée] Mar 24 Jan 2017 - 2:31 | |
| Ray "Ace" Williams Nom : Williams Prénom : Ray Surnom : Ace Âge : 22 Origine : Volucité Groupe : Sceau de l'Ossatueur Feat : Frey, Fisheye Placebo (Projet de Yuumei) Surnom : Wilson Espèce : Osselait Nature : Wilson est un Osselait mâle, ayant vécu depuis presque quatre ans auprès de Ray. Depuis sa rencontre brutale avec son dresseur, le Pokémon lui voue un immense respect. Fidèle et loyal envers lui, celui-ci n'aura aucun mal à suivre les ordres de Ray, autant pour détruire que combattre.
Dans d'autres circonstances, le Pokémon est d'une nature très calme. Il reste toujours à analyser une situation sans prendre de risques inconsidérés, et attend très souvent les sages ordres que lui donne Ace. Lorsqu'il n'est pas là pour diriger Wilson, celui-ci apprend à prendre du recul et à garder la tête froide. Cependant, s'il arrive à bout, et se met en colère, il n'a aucune honte à littéralement écraser, brutalement, quiconque se dresse sur son chemin.
Lorsqu'il cherche à passer le temps, le Pokémon reste assit et fait une sieste, mais "d'un seul œil", préférant, comme son dresseur, garder un œil sur le monde qui l'entoure.
Autrement, connaissant parfaitement son dresseur, celui-ci sait qu'il cherche à rendre Wilson plus fort. De ce fait, celui-ci cherche constamment à dépasser ses limites, quitte à ne plus pouvoir bouger après.
Lorsque, d'une certaine manière, Ace se trouvait dans une situation dangereuse, le Osselait devenait fou, et tentait tout ce qu'il pouvait pour le sauver. En effet, avec l'habitude, il est le seul qui ai appris à gérer son dresseur, l'empêchant parfois, quand la situation dégénère, de faire une bêtise dirigée par la rage, qu'il pourrait regretter.
Amy disait souvent, derrière le dos de Ray, que si Wilson était si obéissant et acharné, ce n'était pas parce qu'il le respectait ou l'admirait. D'après elle, c'était probablement parce qu'il était complètement terrifié par son dresseur. Caractère et Physique Ray est un garçon d'une vingtaine d'années, et son physique correspond parfaitement à une personne de son âge. En effet, le dresseur mesure un mètre quatre-vingts pour soixante-dix-huit kilos. En terme de corpulence, son séjour en maison de correction, ainsi qu'à l'armée lui ont forgé un corps assez bien bâti. Sa musculature, assez gonflée, ne part cependant dans l'excès. N'ayant jamais été quelqu'un de rapide, le garçon avait préféré miser tout son potentiel talent de combat sur la force physique pure.
Le reste de son corps, lui, a autant été forgé que sa musculature. Au fil du temps, le garçon s'était retrouvé, à force de combats, avec une cicatrice d'environ dix centimètres au niveau de la côte gauche. Derrière l'épaule droite, et sur le flanc gauche, une autre cicatrice, mais cette fois-ci, d'environ quatre centimètres, sûrement due à un coup de couteau. Sur l'omoplate gauche, une bougie blanche, allumée, équipée d'une paire d'ailes d'ange était tatouée et posée sur un socle doré. De ce socle partait une chaîne noire, qui descendait jusqu'à son coude, puis commençait à se briser avant de se réduire en poussière sur le milieu de l'avant-bras, et, enfin, de disparaître au niveau de la poignée. Son visage, lui, ne présente aucune blessure apparente. Ses yeux, eux, sont d'un bleu azur. En termes d'émotions, Ray a appris assez rapidement à les cacher et, surtout, à les changer comme bon lui semble, devenant un excellent manipulateur.
Habituellement, Ray préfère s'habiller à la fois sobrement, et subtilement. Il se fond généralement dans la masse, en portant des tenues banales, de couleurs noires ou grises. Systématiquement, il choisit un haut avec capuche. Le garçon, n'étant généralement pas très extraverti en public, préfère cacher son visage quand il marche. Ainsi, il favorisera les vestes ou les sweet-shirts. Pour ses bas, n'ayant pas de préférences, un jean et une paire de baskets montantes suffisent largement.
Pour continuer dans ses habitudes, le garçon est souvent, cigarette en bouche, à réfléchir. Quand il ne sait pas quoi faire, il lit un livre, considérant que le savoir est autant une arme de la force physique. Et, autrement, quand l'envie lui prend, il entraine ses Pokémons, seuls individus pour qui Ray a un minimum de confiance.
Malgré tout cela, le garçon possède une intelligence au-dessus de la moyenne, mais le "force" à prendre du recul sur les idiots qui peuplent le monde, et le pousse à être constamment enragé. Le reste du temps, il reste une personne froide, sarcastique et cynique.
Le monde tel qu'il le connait ne représente plus rien pour lui. À ses yeux, à moins de forcer les gens à agir, d'eux-mêmes, ils ne sont bons à rien. De ce fait, croiser un être humain ne représente que peu d'intérêt à ses yeux. Ne cherchant pas à se faire des ennemis partout, il triche et n'hésite pas à se comporter comme une "personne normale", afin de se faire bien voir. Malgré tout, parfois, il ressent de l'affection ou du respect pour un tiers. Si cette personne correspond à son idéologie, alors il pourrait juger utile de s'en servir.
À ses yeux, les gens ne sont que des outils.
Les Pokémons, eux, ne sont pas une cause perdue, car généralement, s'ils sont bien élevés, alors les petits monstres se retrouvent avec une fidélité à toutes épreuves, ce qui force le respect pour n'importe qui.
Avec ses propres Pokémon, Ray se montre à la fois très dur, mais également protecteur. Contrairement aux humains, il n'a aucune raison de détester un Pokémon, mis à part s'il est faible. De ce fait, quand il choisit ses compagnons, le garçon perçoit en eux un très fort potentiel indiscutable. Et, en général, il s'avère avoir raison sur ses jugements. Histoire Depuis tout petit, Ray avait toujours été de haute société. Richissime famille vivant dans les beaux logements de Volucité, les Williams brillaient de leurs présences, principalement grâce à la popularité du père de famille. Sa bienveillante mère avait toujours œuvré pour son bonheur, et son épanouissement. Elle lui donnait amour, câlins, et passait du temps avec lui, comme une mère le ferait. Quelle douleur atroce ce fut lorsque son père la lui arracha.
Son père, Nathan Williams, était Général de Corps d'Armée, un grade très important dans le cadre militaire, et les portes de la promotion s'ouvraient encore devant lui. Il était dit qu'il dirigeait les différentes divisions, composées chacune d'une dizaine de milliers d'hommes, d'une main de maitre sur le champ de bataille, trouvant toujours la meilleure option vis-à-vis de la situation présentée. Et, souvent, à l'armée, pour un haut gradé, "trouver la meilleure option" signifie, grossièrement, que les sacrifices sont autorisées, et surtout, déjà prévues. Mais bon, le Général Williams, lui, il en faisait "moins". Ou peut-être qu'il en faisait, mais différemment. Allez savoir ce que "Une main de maître peut signifier". Mais dans le corps d'armée, Nathan était respecté. Considéré comme un homme de très haute sagesse, son expérience de la vie et son expérience sur les champs de bataille ont fait de lui un modèle pour les troupes qui le suivaient, ou qui le connaissaient. Le Général était connu pour avoir un "record" de nombre d'équipes ramenée vivantes de situations perdues d'avance, ou insurmontables. Il y arrivait toujours. Nathan Williams était un héros dans le pays, et principalement, un rôle et un modèle pour l'amour de son pays, sa notoriété et sa sagesse.
Mais, dans la réalité des faits, Nathan était un homme cruel, violent et abusif. Il n'avait jamais ni peur, ni de pitié quand il s'agissait de frapper sa femme et son fils, pour "leur apprendre le respect", ou allez savoir quelles excuses bidons il trouvait. De ce fait, toutes leurs vies, Ray et sa mère souffraient, et tremblaient à chacun de ses retours de mission. Souvent, il était absent un long moment, ce qui était rassurant pour eux. Mais, lorsqu'il se décidait à retrouver son foyer, il se défoulait. Et, toute sa vie, Ray l'a détesté.
Non pas pour le simple fait de les battre, mais parce qu'il osait poser la main sur sa mère, qui était la personne la plus précieuse au monde pour lui. Personne ne touchait sa mère. Arriva le jour où, décidé à mettre fin à cette "crise", l'enfant, alors âgé de dix ans, décida de se rebeller contre l'autorité paternelle et lui assena un coup de poing à la mâchoire. Habituellement, le coup de poing d'un enfant de cet âge est négligeable pour un militaire entrainé, mais celui de Ray était chargé d'une violente haine, d'une rage, et surtout, il était, involontairement très bien placé sur le côté du visage. De ce coup résulta la perte d'une dent de la part du Général. Chargé à son tour de haine, il mit fin à tous sentiments de révolte quand il assomma, d'une telle violence, son fils.
La "crise de nerfs" qu'eut Ray ne fut pas anodine. Après ça, Nathan décida de s'occuper de lui. Sûrement dirigé par son manque de considération envers lui, il l'envoya, très jeune, dans une maison de correction pour mineur. Probablement choisi volontairement par le Général, la "prison" où fut envoyé son fils était l'une des pires du pays. Pires criminels, raclures et gangs se retrouvaient dans ce lieu morbide, où seule la loi du plus fort comptait.
Trop jeune, Ray se retrouvait obligé de survivre en se cachant et en se faisant discret. Mais, à côté, il se rendit vite compte de la situation dans laquelle il se trouvait, et qu'il se trouverait probablement dans un lieu comme celui-ci pendant un long moment. De ce fait, Ray s'entraînait en se cachant. Il n'arrivait pas bien loin dans ses entraînements, principalement parce qu'il était tout seul, mais, malgré tout, le jeune délinquant avait compensé son manque de vitesse et d'esquive par de la force brute. Et, depuis, il se fut très rapidement remarqué. D'abord en tant que sale gamin bagarreur, puis comme une flèche montante du trafic en "prison". Il avait réussi à devenir un monstre, crains par tous les autres jeunes. Il procurait des services en échange d'une certaine somme, ou d'une promesse d'allégeance. Si les délais étaient dépassés ou que les payements pas effectués, il serrait les poings et faisait payer, d'une manière ou d'une autre, les retardataires. Prit d'une soif de pouvoir, il était, à peine âgé de seize ans, devenu la figure la plus puissante et intouchable de la prison.
Devenant un obstacle bien plus que gênant pour l'idée de "Justice" que la prison devait rendre, ils décidèrent, appuyés par le Général Nathan Williams, d'émanciper le jeune Ray. De ce fait, il serait traité, et considéré comme un adulte à part entière, et pourrait être jugés tel un adulte.
Ainsi, ni une ni deux, le jeune "criminel" fut envoyé dans un tribunal, dans l'espoir de l'envoyer dans une vraie prison où il pourrait y rester toute sa vie. Malheureusement, faute de preuves, ils trouvèrent l'alternative, toujours en considérant le jeune homme comme un "délinquant" au vu de ses différentes bagarres, de l'envoyer en service militaire obligatoire. Avec l'émancipation, il serait considéré comme un soldat à part entière, et non pas un jeune en formation.
Forcé de suivre cette décision, Ray accepta à contrecœur, en gardant en tête son objectif final. Et il arriva finalement dans la caserne dans laquelle il était assigné. Il s'agissait d'un camp d'entrainement intensif pour Soldats. Un camp spécial pour les parias, repris judiciaires et volontaires avec casier qui, faute de mieux, sont entraînés au combat et à la guerre, en attendant le bon moment pour être réellement envoyés à la bataille. Leurs caractères sont façonnés, travaillés, sculptés, pour en faire des amoureux de leurs patries, et des gens prêt à tout pour suivre les règles, et ce, pas toujours légalement. Avec le temps, tous les combattants, assez faibles mentalement, se laissèrent avoir par les méthodes de l'armée, et devinrent des soldats dévoués. Sauf trois d'entre eux.
Parmi eux, âgé de dix-huit ans, se trouvait Ray Williams. Appelé Ace par les troupes, et principalement ses amis, le garçon se démarquait par ses incroyables conditions physiques, façonnées par la maison de correction. Il savait se faire petit. À l'armée, si quelque chose devait tourner de travers, ils n'hésiteraient pas à trouver un moyen pour le supprimer. Il ne manquerait surement à personne. Ainsi, le garçon a su garder son sang-froid, et agir tel un "bon petit soldat", à suivre les ordres. Ce qui lui permettait de tenir le coup était sa monstrueuse haine envers son père, et envers le monde. Chacun de ses pas, chacun de ses mots, et chacun de ses coups étaient calculés, et prémédités, pour détruire son père. Grandissant avec cette rage permanente, qui le pénétrait chaque matin, Ace avait fini par devenir une personne cynique, antipathique et brutale, à la limite de la sociopathie.
L'autre soldat s'appelait Amelia, et était surnommée Amy. Âgée de dix-neuf ans, elle semblait assez proche de Ace. D'après ses dires, elle était une fille pauvre de bas quartier, sans problèmes, qui se démarquait avec de très bonnes notes. Jeune fille modèle autant par ses notes que son caractère discipliné et doux, Amy était également un jeune prodige de gymnastique. Considérée comme la future potentielle Championne Olympique, l'intégralité de son établissement, ainsi que le quartier, la soutenait, et faisait d'elle une héroïne. Son rêve fut brisé lorsque le directeur du lycée, avare, décida de supprimer Amelia de la compétition pour y mettre une jeune fille à la place, que le père avait gracieusement achetée. Ainsi, le rêve de la petite Amy fut réduit à néant, d'autant plus qu'il s'agissait de sa dernière chance, avant que les Universités ne lui proposent une bourse. Malheureusement, ne la connaissant pas, de fait de son absence à la compétition, aucune Fac ne lui proposa de bourses. Trop pauvre pour financer elle-même sa scolarité, sa vie prit fin. Elle devint une "criminelle" lorsqu'elle fut prise en flagrant délit pour avoir tenté de mettre le feu à son lycée, pendant la nuit. Pour des raisons qui lui sont propres, elle préféra l'alternative de l'engagement dans l'armée.
Enfin, le troisième soldat ne portait pas de nom. En effet, il était muet, et ne put donc jamais énoncer ni écrire, pour des raisons inconnues, son prénom où que ce soit. De ce fait, l'intégralité des troupes avaient décidé, pour le reconnaitre et s'adresser à lui, de l'appeler Myers, en hommage à un personnage de film, semblerait-il. Ce garçon était grand, très grand, environ deux mètres. Sa musculature était également très imposante, presque exagérée. Il était connu comme étant un garçon calme, sage et avisé. Il semblait avoir environ la vingtaine, et se trouvait être, d'après les autres soldats, une "machine de guerre". Il se battait avec une telle force de frappe qu'en général, un seul coup de poing, bien placé, servait à assommer même un adulte entrainé. Myers était un combattant calme. Il ne se battait jamais par colère ou lorsqu'on le provoquait, mais si quelqu'un le frappait, ou le défiait, alors il serrait les poings et détruisait son adversaire. Son passé étant inconnu, personne ne s'est jamais avancé sur les raisons de sa présence, ou sur sa santé mentale. Et, honnêtement, personne n'a jamais pris le risque de le faire. Ce type était trop dangereux.
Leurs interactions, échanges et discutions ont provoqués la création d'un lien amical entre eux. Amy, elle, semblait vouer un profond respect, et peut-être même amour, pour Ray. Leurs longues conversations lui ont fait choisir de prendre les armes contre les supérieurs. Myers, lui, n'avait jamais rien indiqué, et semblait suivre corps et âme Ray et Amy, les protégeant constamment, sans jamais dire un mot. Et, pour une obscure raison, les deux soldats étaient littéralement près à donner leurs vies pour le leader. Chacun avait ses propres motivations, mais tous avaient le même objectif: Détruire. Rien d'autre. Juste détruire. Ils vouaient une haine sans nom pour le monde, et le pays particulièrement. Mais ils n'avaient pas le choix: Ils se devaient de suivre les règles. Pour l'instant, en tout cas.
Puis, un jour, leur Régiment fut envoyé au front. La toute première mission était une mission de récupération de survivants et de suppression d'ennemis qui restaient. La moitié de l'équipe était sceptique, l'autre était paniquée. Sauf trois Soldats, qui, bizarrement, avaient hâte.
Quand le jour se leva, les combattants se trouvaient encore dans un camion, qui les conduisait rapidement vers leurs points de ralliement. La journée se passa, et, une fois les missions correctement expliquées, de petits groupes de quatre furent formés. Ray fut, comme tout le monde s'y attendait, placé avec Amy et Myers. Un quatrième soldat, Tyler, fut ajouté au leur.
À dos de Dodrio, le groupe s'élança vers l'horizon à la tombée de la nuit. Plus tard, Ace s'arrêta devant une église, en mille morceaux, et l'observa. Son groupe fit de même, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Le soldat descendit de sa monture, et entra, seul, dans le lieu de prière.
Écroulée de l'intérieur, il n'y restait pas autre chose que de gros morceaux de plafond disséminés un peu partout. Convaincu d'avoir entendu un son, il brandit son arme de guerre et se mit à chercher minutieusement, toujours sur ses gardes. Il finit par tomber sur un petit garçon, au loin, dont la silhouette semblait encore floue, adossé à un mur.
En s'y approchant, Ray put apercevoir que ce garçon semblait très affaiblit, qui mangeait un bout de pain. Surement un rescapé de la bataille qui eue lieue dans cette ville. Ce jeune homme, dont la silhouette était toujours aussi floue, semblait affamé. Présent ici pour sa mission, le soldat pointa son arme vers lui et, sans réfléchir, lui tira dessus, sans une once de pitié.
Cependant, celui-ci remarqua la présence du militaire, quelques secondes avant, et put éviter le tir, difficilement. Celui-ci prit une sorte d'objet. À cet instant, Ray put s'accoutumer à l'obscurité de la zone: Il ne s'agissait pas d'un petit enfant, mais d'un Pokémon. Un Osselait.
Amusé par cette découverte, le soldat jeta son arme et s'approcha de lui. Le Pokémon Sol, toujours en garde, lança son Os vers l'humain, et fut capable de faire mouche. Ray, de son côté, n'avait absolument aucune envie d'éviter les coups que lançaient le Pokémon. Pour la première fois depuis des années, Ray ressentait de l'empathie, et de la pitié. Arrivé à son niveau, il se baissa vers lui. Le Osselait, paniqué, eu des larmes qui commencèrent à lui venir.
Ace ricana, se positionna en tailleur et sorti une cigarette, qu'il entama. Après sa première bouffée, il ricana de nouveau, et approcha son visage du siens. « T'es un Homme ou pas? », s'exclama-t-il, fermement. Le Osselait resta figé. Même les larmes ne coulaient pas. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, ni pourquoi ce type s'adressait à lui, mais il ne put s'empêcher de rester attentif. « J'en sais rien, moi, j'te le demande. Il a dû t'arriver des trucs impensables, tu as peut-être un passé tragique, qu'est-ce que j'en ai à foutre, moi. » Poursuivit-il, toujours sur le même ton. Mais, à la fin de cette phrase, un visage plein de haine et de colère apparut sur son visage. Une face qui figerait n'importe qui de peur. Et cela ne manqua pas d'effrayer le Osselait, qui se mit à trembler. À ce moment-là, l'humain attrapa le Pokémon par le cou, et, sans le décoller du sol pour ne pas l'étouffer, le colla au mur, puis reprit son discours, en hurlant cette fois-ci. « Ce qui m'énerve, par contre, ce sont tes putains de larmes. T'es quel genre d'homme à pleurer au moindre ennemi? C'est ça, ton instinct de survie? Genre, tu chiales jusqu'à que quelqu'un prenne pitié de toi? Et tu OSES te faire appeler "Pokémon"? Un truc comme toi? Je ne savais même pas qu'un Pokémon pouvait pleurer avant de te rencontrer. Tu es répugnant. » À cet instant précis, lorsqu'Ray l'avait lâché et s'était relevé pour s'en aller, le Osselait baissa la tête, puis hurla, de toutes ses forces, pour attirer l'attention de l'humain, qui venait de l'insulter. Une fois Ace retourné, le Pokémon serra les poings et couru, tête haute, vers son opposant, déterminé à le frapper.
Ray esquissa un grand sourire, cigarette toujours en bouche. Il recula sa jambe, et frappa l'Osselait de toute sa force, comme un ballon de foot, vers le mur, ce qui fit hurler de douleur la créature. « Et tu penses malgré tout avoir la moindre chance contre moi? Tss. » Déclara-t-il, froidement, en cachant difficilement son sourire. Le Pokémon se mit à tousser, et se releva, très difficilement, puis tituba vers son adversaire, paré à frapper une seconde fois. Ce coup-ci, Ace serra les dents. Aussi bizarre que ça puisse paraitre, il était, pour le coup, impressionné de le voir se relever avec un tel coup, sachant que le garçon était connu pour sa force brute. Sans attendre, il mit un nouveau coup de pied, circulaire cette fois-ci, et fracassa une nouvelle fois l'assaillant contre le mur, avant de reprendre sa consommation de tabac. Mais, bizarrement, le Pokémon se releva, et là, pour ça, Ray fut impressionné.
Pour la première fois, il n'avait plus envie de frapper. Cet acharnement dont faisait preuve le Osselait avait réussi à lui retirer toute envie de se battre. Mais, ne pouvant se résigner à abandonner un combat, ou à être déclaré perdant, il frappa une fois de plus le Pokémon, le laissant, cette fois-ci, évanoui. Fort heureusement, à la fin, il se plaça à côté de lui, et ricana. « Merde, j'y suis allé un peu fort. Comprend moi, Osselait, je n'avais pas le choix. J'ai du mal à l'avouer, alors retient bien ce que je vais te dire, car je ne l'ai jamais dit à personne, et ne compte plus jamais le répéter. Osselait, tu as été plus impressionnant que je ne l'aurais cru. Tu as réussi à me faire changer d'avis sur toi. Le garçon soupira, soufflant par la même occasion sa cigarette, puis reprit sa phrase. D'un côté, j'peux pas te laisser là, t'es limite mourant, à cause de moi en plus. Mais d'un autre côté, qu'est-ce que je vais faire de toi?... Après sa dernière latte de cigarette, Ray s'allongea sur le dos et explosa de rire. Enfin, il se redressa, et reprit une nouvelle fois son discours. Aide-moi, Osselait. Aide-moi à détruire ce monde. Je ne sais rien de toi, mais j'ai l'impression que toi aussi, le monde t'a tout prit. Alors aide-moi à tout reprendre à ces pourritures qui jonchent les trônes. Ce jour-là, Osselait, tu auras une place sur le trône, avec moi. » Le garçon sorti de sa ceinture une Pokéball, et la posa sur le Pokémon évanoui, qui entra sans difficulté, et se laissa capturer. Ace se releva, et s'étira. Enfin, il jeta sa cigarette et quitta les lieux.
À l'extérieur, deux des trois soldats se trouvaient à l'extérieur, la personne manquante étant Tyler, le soldat "ajouté en plus" dans l'équipe. « Il est où, l'autre? » Interrogea Ray Amelia, qui se trouvait sur son téléphone portable à ce moment-là, lui répondit, sans même quitter son écran des yeux « Dans le trou, là-bas. On voyait un survivant, et en allant l'aider, je crois qu'il est tombé dans un piège, ou un truc comme ça, en les faisant tomber tous les deux. Ils ne peuvent pas sortir, et ils sont tous les deux blessés on dirait. Ils ont perdu beaucoup de sang. » Ray soupira et se tourna vers le trou, semblant assez profond. Il hocha les épaules et explosa de rire. « Tant pis. J'ai la flemme. Mon temps est trop précieux pour le perdre avec eux. » Amy hocha à son tour les épaules, puis répondit au jeune homme. « Tant pis, comme tu dis. On rentre? » La soirée se passa calmement jusqu'au campement où, avec un peu de comédie et des larmes d'Amelia, la mort supposée de Tyler fut prise comme un accident. Le reste de la mission se passa normalement pour le groupe de trois. Ils éraient toute la journée, à faire disparaitre tous les rescapés qu'ils trouvaient, alliés comme ennemis. Trop long de les interroger pour le savoir, qu'ils se disaient.
Le temps passait, les années aussi. Les trois soldats furent envoyés sur plusieurs fronts, et, à chaque fois, opéraient de la même manière que précédemment, en supprimant toutes personnes sur leurs chemins.
Arriva le jour où, lassés, les trois amis décidèrent de commencer à agir. Ils prirent cette décision quand, dans son inspection "obligatoire", le Général Williams devait séjourner dans leur Caserne. Honnêtement, Ray ne savait même pas si le Général était au courant de sa présence. Dans le doute, il ne dit rien. Lui, Amy et Myers étaient prêts à agir. Le plan était simple: Supprimer le Général Nathan Williams. Et les dommages collatéraux étaient autorisés.
Ni une ni deux, le plan se mit en marche. Tout était déjà préparé, il ne manquait plus qu'à agir. Myers entra en force dans le bâtiment, et, armé de plusieurs explosifs, ébranla les fondations de celui-ci, qui s'effondra totalement, sur Myers, qui s'y trouvait au moment de l'action. Aucun survivant ne fut retrouvé. Le Général Williams était ainsi déclaré mort.
Le campement entier était en deuil, mais tout le monde soupçonnait les trois soldats, qui traînaient toujours ensemble. Mais aucune preuve ne put être trouvée, et les militaires furent obligés de déclarer Myers comme étant le seul coupable de l'affaire.
Le temps continua de passer, et, après les récent évènements, les deux derniers Soldats du groupent furent "forcés" de respecter minutieusement les règles, et d'éviter d'agir comme ils le faisaient avant, à supprimer quiconque croisait leurs routes. Et, finalement, leurs "contrats" prirent fin. Désormais, ils n'avaient plus aucune obligation juridique de rester dans l'armée. Ils prirent silencieusement leurs affaires, sous le regard des autres militaires, puis finirent par quitter les lieux.
Une fois loin de la caserne, les deux amis allèrent s'asseoir dans un parc. Depuis des années, aucun d'entre eux n'avait revu un parc public. Profitant du moment en se relaxant, Ray se mit à fumer, complètement adossé sur le banc, détendu. De son côté, Amy était également détendue, les jambes croisées. « Nous y voilà, Ace. Grâce à Myers, ton père est mort, et on a fait un carnage sans pareille. Qu'est-ce qu'on fait, mon cœur, on remet ça? » Interrogea-t-elle. Ray s'arrêta net, se tourna vers Amy, puis l'embrassa tendrement. Celle-ci se laissa faire, prolongeant par la même occasion celui-ci. Au bout de deux ou trois minutes d'embrassade, lorsque celle-ci fut terminée, la jeune fille gloussa en rougissant. Ray, lui, souriait bêtement, rougissant aussi. Enfin, le garçon l'attrapa dans ses bras, et la serra contre son cœur. « Ne t'inquiète pas mon amour, on remettra ça. Ensemble, main dans la main. Tu es ma raison de vivre aujourd'hui, et je ne veux pas te quitter, mais on doit se séparer quelques jours, et se retrouver autre part. C'est trop dangereux de rester ensemble, avec les enquêtes qu'il y a sur nous... Donc je pensais à quelque chose... Et si on emménageait, ensemble? On change de pays, on va à Kanto, ou Alola! C'est bien Alola, y'a du soleil! En tout cas... Aujourd'hui, notre vie commence, à toi et moi... Si tu le veux bien, Amelia... » Répondit le jeune garçon, toujours d'un air niait. La jeune fille eue la bouche grande ouverte, puis se mit à pleurer de joie, toujours blottie dans les bras de son compagnon. Les mots "Je t'aime" s'échangèrent, puis le couple se sépara à ce moment-là, en se faisant la promesse de se retrouver dans treize jours, à l'aéroport. Amy monta sur une moto, probablement de location, et s'en alla. Ray, lui, se mit à quitter le parc à pied. Au bout que quelques minutes, il fit sortir Wilson, son Osselait, qui le suivait maintenant depuis deux ans. Ace s'accroupit près de lui, et entama sa phrase. « Yo, Wilson. Bon, je pense que tu le sais déjà, mais je m'excuse. Tu voulais surement devenir plus fort, mais, vu qu'à la caserne, on avait ni le droit de quitter la zone, ni le droit d'avoir un Pokémon personnel avec nous, j'étais obligé de te cacher, et j'étais surtout incapable de t'entrainer. Mais ça, c'est du passé. Aujourd'hui, il ne reste que toi et moi, contre le monde. Et pour le coup, j'ai la haine. Si tu acceptes de m'aider, je vais tout faire pour te rendre plus puissant. Et, lorsque tu m'amèneras au sommet, Wilson, ce jour-là, on aura réussi, tous les deux. Ce jour-là, tu auras probablement été le meilleur allié que j'aurais jamais eu. Tu es actuellement le seul en qui j'ai confiance. Donc je mise le reste sur toi, frérot. » Le Osselait fixa son dresseur, puis hocha la tête. Après ça, préoccupé, le Pokémon lui fit un petit cri, que le dresseur comprit immédiatement, et lui répondit donc. « Amy? Elle est partie, à l'instant. Et non, ne t'inquiète pas, elle ne parlera de rien à personne, ni pour Myers ni pour mes objectifs. D'ailleurs, ni pour jamais rien d'autre. J'ai sectionné les freins de sa moto. C'est une fille qui aime conduire vite, donc je suis certain qu'on ne la reverra jamais. Non pas que je n'avais pas confiance en elle, c'est juste une précaution. N'importe quoi peut arriver, il vaut mieux être prudent. Et puis, de toute façon, que ce elle ou Myers, ils étaient des instruments, et, aujourd'hui, aucun de mes outils ne me sont utiles. » Le Osselait observait son dresseur, qui venait tout juste d'allumer une cigarette. Il dégageait une aura destructrice, et ce, presque à chaque phrase. Enfin, Ray se releva et se remit à marcher, poursuivant sa phrase par la même occasion. « … Et moi, pour ne pas m'encombrer, j'me débarrasse des objets défectueux. » Après avoir ricané une dernière fois, le dresseur rappela son Pokémon, et se dirigea vers l'Aéroport, paré à s'en aller, réellement, comme il l'avait prévu.
Son objectif était simple: Détruire. Rien d'autre. Juste détruire. Ray Williams voulait voir le monde brûler, du haut de son trône. IRL Surnom : Neaks. Autrement, vous pouvez m'appeler "Ray", ça passe aussi =D Âge : 22 Comment as-tu découvert le forum ? Reroll de Melody Knight Quelque chose à ajouter ? Those Lips, Hips, and Face; Body's all over the place, oh yeaaaaah! ~
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