Sélène Charliston. Reine de beauté & Futur Combattante.

Je vis avec mon père, ma mère étant morte à ma naissance. Mon père n'ayant jamais souhaiter se remarier. Vous me direz sûrement : "Ouais on l'a connaît tous cette histoire". Sûrement. Mais vous ne pouvez pas savoir à quel point cela peut-être étouffant et pleins de responsabilités d'être fille d'Aristocrate. Car oui, je suis riche, à mon grand désespoir.

Dès ma plus tendre enfance, lorsque que j'appris à parler et bien marcher, on a dû me cultiver. A gogo. Etant la seule enfant de mon père, j'hériterais des affaires familiales plus tard. Comment vous dire que, même quand le soleil tapait contre les grandes vitres du salon, moi, je devais étudier la géographie. Je rêvais d'aventure, de magie et de pokémon. On désire ce qu'on n'a pas, oubliant parfois qu'on a déjà beaucoup.

J'aime mon père et j'aime ma vie. J'allais à des fêtes, je parlais avec des gens aussi cultivés que moi. Mais snobant, méchant gratuitement et très racontars. Vous me direz, "en quoi ?". Je vais vous expliquer.

C'était durant une des nombreuses fêtes d'été, quand j'étais dans un petit groupe avec des jeunes de mon âge, qu'un accident se passa. Une serveuse renversa un verre de cocktail sur l'une des filles. Je devais avoir quoi ... ? 15 années ? La fille gifla la serveuse, l'injuriant de tous les noms. Je fus outrée. Scandalisée. J'avançai à grands pas vers la fille, ignorant mon père qui criait mon prénom. Je giflai la fille, la regardant du haut de mes 1m65. Elle ne pipa mot, tenant ça joue. Sûrement était-ce sa première gifle. Je m'en fichais ouvertement. J'aidai la serveuse, lui demandant si elle allait bien. Elle hocha la tête et partit en courant dans la résidence.

Suite à cela, mon père me passa un savon. Je lui répondis. Cela était aussi la première fois. Une crise d'adolescence. "Papa, mes servantes, mes serveuses, même si elles commettaient des erreurs, tu leurs disais que cela n'était pas grave ! Je n'ai fait que perpétuer ton enseignement ! Elle n'avait pas à la gifler comme cela. La serveuse est aussi humaine que nous." Il me regarda, étonné. Et sourit en me prenant dans ses bras.

Hélas, j'avais giflé une fille aussi influente que moi et mon père dû se résoudre à m'envoyer dans une autre région, le temps que l'histoire se tasse. Me voici donc à Mhyone, ma valise bourré de fringues en tout genre. Bref, une vraie fille riche, quoi.

Avant de partir, mon père m'avait donné une pokéball dans lequel séjournait un Germignon. J'avais fait une courte présentation avec lui. Je l'avais surnommer "Tao". Pourquoi ? Aucune idée. Je trouvais ce prénom joli. C'est donc avec Tao, une timidité et une envie immédiate de parcourir enfin le monde, que je posai mes pieds sur le sol de cette nouvelle région.

"Mhyone ... Me voici."