Pokemon Mhyone
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 Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%]

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2 participants
AuteurMessage
Eybjörg Franzdóttir

Eybjörg Franzdóttir


Région d'origine : Mhyone
Messages : 16

Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%] Empty
MessageSujet: Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%]   Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%] EmptyJeu 20 Avr 2017 - 20:16

FRANZSDOTTIR EYBJORG




Surnom : Anatole
Espèce : Ptitard
Nature : Doux
Détails : Talent : Absorb eau
Plus qu'un Pokémon, Anatole est un véritable ami pour Eybjörg. Il sait. Elle lui raconte tout, ce qui va ou ce qui ne va pas. Il la connaît, sait comment lui remonter le moral et quand il est inutile d'essayer. Saisit à quels moments il n'a qu'à se blotir contre elle et attendre que ça aille mieux. Mais toujours, il l'aide. Toujours.

identité
irl


Nom : Franzdóttir
Prénom : Eybjörg
Âge : 19 ans
Région d'origine : Mhyone
Groupe du Poryweb : Rune du Feunard
Archétype : Dresseur
Feat : Original by Paula Bonnet www

Surnom : Rose mon petit chat ~ ♥
Âge : 20 ans
Comment avez-vous découvert le forum ? Je ne sais plus, mais je l'ai retrouvé grâce à un partenariat
Autre chose ? Ceci est un reroll de compte et Arya m'a donné l'accord donc j'espère que tout est bien ok. Je m'étais inscrite sans vraiment pouvoir jouer so... Sorry 'bout that.
psychologie & physique

Tu es un véritable poème.
Ton esprit est loin, dans un autre monde, s'étale au-dessus des nuages. Tu n'es plus avec nous au bout de quelques minutes à peine. Je peux lire dans tes yeux que la destination n'est pas la terre.
Tu t'abandonnes facilement à tes pensées, les laissant te guider. Pas besoin de conscience quand on a de doux songes. Tes pieds peuvent être dans les flaques, tu ne cesseras d'être dans la lune. Mais que se passe-il derrière ce joli front lisse ? Quels mécanismes se cachent sous ces longs cheveux noirs ? Quels engrenages étranges mettent en mouvement tes réflexions ?

C'est le big-bang dans ta tête. Jamais la machine ne s'arrête et ça te fatigue. Tu mets une éternité à traiter les données, à séparer l'utile du contingent. Tu pèses le pour, le contre et le contre du pour. Une deuxième fois. Une troisième fois. Perpétuellement.
Malheureusement, tout ce spectacle intérieur n'est pas particulièrement joli. Ce que tu vis, toutes ces sensations relèvent plus d'un cauchemar. Tu es perdue. Tu es une question existentielle vivante. Tu ne sais pas qui tu es. Quel est ton sens ? Quelle est ta vérité ?
Tes lèvres accueillent rarement un sourire. Plus tu penses plus tu as ce sentiment de saigner intérieurement. Hémoragie. Lente agonie. Je pense donc je suis. Je pense donc je souffre. La vie : c'est de la merde.

Je peux lire dans tes yeux que rien n'est facile. Ni tes rapports aux autres ni ton rapport à toi.
Les autres tu ne les comprends pas. Tu te sens blessée, profondément ouverte. Tu sais être gentille, tu sais être généreuse, mais tu ne sais pas les aimer. Tu n'y arrives pas. Pas vraiment du moins. Tu penses que tu ne sais plus aimer, qu'il t'est impossible de ressentir. Tu as l'impression que quelqu'un est venu et t'a arraché le cœur. Sans plus de cérémonies. Sans précautions, sans un outil particulier. Il l'a saisi à pleines mains et crack. Sans prendre la peine de refermer. Ça saigne. De l'intérieur tu as l'impression d'être morte.
Tu es en conflit permanent avec toi-même. Tu ne t'aimes pas. Peut-être as-tu trop écouté tout ce qu'on t'a dit. Peut-être as-tu toujours été comme ça, mais tu ne t'en souviens plus. Peu importe, tu te blâmes. Que tu te dis que tu aurais toujours pu faire autrement, toujours faire mieux, toujours faire plus. Ce n'est pas du perfectionnisme, c'est de la maltraitance. Contrairement à ce que tu penses peut-être que tu ne mérites pas ça. Tu n'es pas si hideuse.

Pour oublier, tu dors, beaucoup. Car quand on dort, on ne pense pas, on rêve. Tu retournes dans ton monde. Tu laisses le reste de côté. Fuir la réalité, fuir la vie, fuir... Quand tu te réveilles, tu pleures de douleur. La douleur de savoir que c'était faux. Que rien ne s'est passé. Que le monde extérieur n'a pas changé et que toi non plus, tu n'as pas changée. Tu es toujours aussi malheureuse.
Ne nie pas qu'au suicide, tu y a pensé. Plusieurs fois. Mais à quoi bon ? A quoi bon être une lâche. Car la mort ça signifie la fin, la fin de tout, le décès de l'espoir. Et même si ça ne va pas, de l'espoir, tu en as encore un peu en stock. Tu le gardes bien caché, brûlant au creux de ton estomac. Espoir qu'un jour le réveil sera doux. Expier la douleur psychique par la douleur physique. Voir le sang couler, pour de vrai. Soulagement d'un instant. Ce n'est pas la solution, tu es bien au courant. Mais, ça fait du bien, quelques secondes... Les cicatrices sur tes cuisses te le rappellent.

En général, on ne te comprend pas très bien. C'est normal, tout le monde utilise son cerveau. Mais ce n'est pas comme ça. Pour pouvoir te lire, il ne suffit pas de raison. Il est nécessaire d'utiliser son cœur, de te ressentir. Tu es un produit brute, difficile à apprivoiser. Une mélodie pleine de dissonance, un chocolat un peu trop noir.
Pour t'exorciser, tu écris, tu vomis des mots. Tu déverses de l'encre. Encore et encore, inlassablement. Les pensées sont emprisonnées sur le papier mais malgré cela elles ne veulent pas quitter ta tête. Leur temple, leur royaume.
Jamais, tu as l'impression que ça ne s'arrêtera jamais. Écorchée, tout est amplifié.

Baudelaire n'a rien à t'envier.

histoire

Tu étais le bébé attendu, le bébé désiré. La petite fille chérie. Tes parents t'ont aimée et ils t'aiment toujours, il n'y a aucune condition. Tu es née dans un cocon d'amour sans bornes. Tu n'as pas eu de frère ni de sœur. Petite, tu le regrettais, étais jalouse des autres enfants qui en avaient. Tu aurais aimé avoir ton meilleur ami à la maison.

Pourtant, on s'occupait de toi. Tout le temps. Papa jouait aux poupées avec toi, découvrant avec scandale que Stacy avait trahi Danielle en lui volant la capture d'un Skitty sauvage. UN MERVEILLEUX SKITTY SAUVAGE. Vous avez toujours été une jolie petite famille, tes yeux rappelant Maman, ton sourire Papa. Qui n'était pas touché par ton espièglerie et ta curiosité. Tu étais animée d'une incroyable envie d'apprendre. Tu étais une petite fille joyeuse, une petite fille heureuse. Belle enfance.

L'école a changé certaines choses. Enfin peut-être pas l'école en elle-même. Pas l'institution, mais les autres, la communauté.
Tu as toujours pris à cœur tout ce que tu faisais, tu étais très investie. L'école enfant, ça te plaisait. Tu y trouvais une réponse à presque chacune de tes questions et tu étais nourrie intellectuellement. Tu étais brillante. Tu impressionnais tes professeurs et faisais la fierté de tes parents. Etre une bonne élève, c'était bien, tes camarades étaient impressionnés. Jusqu'à un certain point.

A partir de douze ans ça a été plus compliqué. Toi, tu aimais toujours autant l'école. Les autres moins.
Les gens brillants ont souvent attiré les moqueries, tu n'as pas été une exception. Ça a commencé à être difficile. Tu n'as jamais trop compris pourquoi on te mettait à l'écart. Était-ce si mal ce que tu faisais ? Était-ce si mal d'avoir des bonnes notes et d'être intelligente ? Pendant les premières années, ce n'était "pas si méchant". On s'est juste moqué de toi. "Juste". Hypersensible, ça t'a touché. Mais personne ne semblait véritablement comprendre. Et surtout pas les adultes. Ils voyaient tous ça comme des querelles classiques d'adolescents. C'était : "pas grave". Des gestes répétés des dizaines de fois dans tous les couloirs de tous les lieux d'éducations du monde. Courant et cautionné.

Les tensions se sont amplifiées. Ton estime de toi avait déjà baissé. Tu ne vaux rien. Tu n'es bonne à rien. Tu es laide et stupide. Voilà tout ce qu'on avait fait rentrer dans ta tête à coup de burin. Mais, oui, ce ne sont que des disputes d'adolescents, on entend ça partout. En grandissant, tu as eu droit aux insultes.
Tu n'as jamais réussi à te faire de véritables amis, personne de durable. Ils finissaient tous par retourner leur veste, par être happés par les rumeurs. Parfois parce que c'est dans leur nature, d'autres fois pour protéger leur image. Rien de glorieux d'être ami avec : "une salope".

Tu ne sais même plus comment tu as obtenu ce titre. Ça fait tellement longtemps que tout le monde l'utilise. Tu n'en as jamais parlé à tes parents, tu n'as jamais voulu, tu ne t'es jamais sentie assez forte. Tu préférais garder ça en toi, c'était plus simple. Tu ne voulais pas être un problème pour eux aussi. Tout passe si vite.
A dix-sept ans le problème, c'est que ce n'était même plus que des mots. Tout est monté crescendo, leur haine, ta descente.
Les mots entrainent des actes. Tu ne comptes plus vraiment le nombre de types sportifs qui se croyaient cools qui ont essayé de te coincer entre eux et le mur, dans un couloir désert, le nombre de main aux fesses qu'on a pu te mettre. Alors que tu as protesté. Tu ne t'es jamais laissé faire. Mais tout le monde ferme les yeux, c'est tellement plus facile. Ou alors peut-être ne se rendent-ils pas comptent. C'était à chaque fois un peu plus dur. Ça s'est soldé par toi pressée entre le casier des vestiaires et un type qui tentait de t'enlever ton pantalon, les lèvres sur ton cou. Tu ne sais plus comment, mais tu as réussi à fuir.

Le psychique humain est fragile. Le tien déjà fissuré a explosé. T'avais touché le fond. Le mal-être avait empoisonné chacune de tes cellules. Tu t'es sentie mourir et tu n'as pas trouvé de main pour te faire remonter. Coulée.
L'accumulation t'a brisée et a tout laisser sortir. Parents scandalisés. Toi, toujours décédée. Tu n'es plus jamais retournée à l'école. Tu n'as plus eu goût à rien.

T'as dix-huit ans et rien ne s'améliore. Tu suis des thérapies bizarres auxquelles tu comprends rien. Le truc qui te fait du bien, c'est d'écrire. Tu dors plus beaucoup, tu pleures. Tu ne comprends pas comment t'en es arrivée là, personne ne le sait. Est-ce que ça a toujours été comme ça ?
Pour que tu ailles mieux on essaie de te confier un Ptitard. Tu l'appelles Anatole. Comme un des types qui a toujours été gentil avec toi ces dernières années. Ce n'était pas vraiment ton ami. Mais il ne te jugeait pas. Je crois qu'il t'aimait bien.

Cette histoire de Pokémon... Ce n'est pas comme si ça marchait vraiment, mais ça te stabilise un peu. Tu plonges moins, moins souvent. Il est là pour toi. Il a compris comment t'apprivoiser et tu dois l'avouer... Il te plaît. Tu crois que tu l'aimes. C'est un ami.

Tu as dix-neuf ans. Tu ne vas toujours pas bien. Surprise ? Pas vraiment. Tes parents pensent que ce serait bien pour toi de faire quelque chose. De voyager par exemple. Pas forcément très loin pour que tu puisses facilement revenir à la maison. Mais ce serait bien, que tu explores la région...

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Shinichi Kirisaga

Shinichi Kirisaga


Région d'origine : Hoenn
Messages : 538

Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%] Empty
MessageSujet: Re: Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%]   Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%] EmptyVen 21 Avr 2017 - 12:19

Bienvenue sur Mhyone !


Bonjour Eybjörg, tout est en ordre. J'espère que ton aventure à Mhyone permettra à ton personnage d'oublier son passé quelque peu mouvementé. Sur ce. Au plaisir de nous revoir consoeur de la Rune.

Tu es dès à présent validé ! Nous espérons que tu t'amuseras sur Mhyone RPG. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à aller en poser dans la partie Question & Suggestions. Tu peux regarder les nouveautés pour connaître les événements en cours. Nous t'invitons à créer un sujet dans les T-Card pour regrouper toutes les informations nécessaires à ton voyage. Tu as désormais dans ton inventaire 3 Pokéballs et un starter.

Tu peux demander un RP ici, ou nous rejoindre sur Discord !
Bon jeu !
 
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Eybjörg Franzdóttir • Suddenly it's hard to breath [100%]
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