L'envol du Guériaigle ! [Emblème] 26/04

Dire que Nana pensais être dans les retardataires. Peut après son arrivé, de nouvelles tête dirent leur apparition, et finalement, ce fut les seuls dont Nana entendu les noms. Le premier était un jeune homme de son âge au cheveux bleu, répondant au nom de Maksimilian. Peu après, un jeune garçon en chaise roulante les rejoint. Evidement celui ci, il se nommait Nai, s'inquiétait de son utilité sur le chantier, mais il fut rapidement rassuré par d'autres membres du groupe.

Petit a petit, les Gueriaigle se dispersèrent, la plupart se dirigeant vers les camions pour aider a décharger. Nana quand a lui attrapa une limonade, et observa les groupe de travail se former petit a petit. Il venait de se rendre compte qu'en plus de ne connaitre presque aucun nom, il avait oublié de se présenter en arrivant. Tant pis, il ferais sans pour le moment. De toute façon, c'était de ses muscles dont ils avaient besoin, pas de son nom.

Voyant qu'il commençais déjà a y avoir pas mal de gens en train de décharger le camion, Nana décida de se trouver autre chose a faire. Il remarqua une de ses camardes se diriger vers un groupe d'ouvrier qui se préparaient a se mettre au travail. Sans hésiter, Nana décida de les rejoindre. Pendant plusieurs minutes, ils eurent droit a une leçons sur comment planter correctement un clou sans se taper sur les doigts, suivi d'une présentation du plan de construction, et finalement, ils les laissèrent travailler.

Pour le moment, suites aux instructions des ouvrier, il se contenta de scier les planches que leur apportait l'équipe de déchargement, afin qu'elles aient la tailles dont ils avaient besoin pour l'assemblage des différents éléments du QG. Voyant que la jeune femme ne travaillais pas très loin de lui, Nana décida de rattraper son oubli précédent et de se présenter :

- Tiens, je ne me suis pas présenté tout a l'heure, je me nomme Nana Kuroame. Je suis arrivé en retard, donc je n'ai pas eu l'occasion d'entendre ton nom ?

Elle tourna la tête, et décocha un sourire éclatant à sa nouvelle camarade. Mis-à-part la présence d’O’Bruti, la journée se prévoyait superbe !

Et moi c’est Caoime [prononcé Kouiva] ! C’est drôle, j’ai déjà l’impression de t’avoir vu quelque part … Je me trompe peut-être, haha ! Mais oui, j’ai besoin d’aide, merci ! Tu peux m’aider à décharger le reste des planches ? On va les poser là-bas, où les autres ont commencé à les mettre. Après faudra qu’on s’occupe des fondations, tu verras, ce n’est pas trop compliqué, je t’expliquerais comment faire !

Elles furent rapidement aidées par les autres, dont Vixion.
Attends-moi une seconde, dit-elle à Masha avant de se diriger vers Max, une fois celui-ci arrivé, se signalant d’un petit geste de la main souriante.
Ça fait plaisir de te voir ! Je pense que Pandore et Lily pourront aider à charger les outils électriques. On devrait les installer là-bas. Ça te dit ?

Elle se sentait bien désignée pour prendre Masha et Max sous ses ailes – de Guériaigle … faites pas cette tête, vous n’auriez pas raté la vanne non plus. Une fois le matériel déchargé, outils et planches, un garçon en tenue de super-héros, Superboy donc jusqu’à nouvel ordre, ah non, c’était Ren Seisin d’internet – boarf, Superboy ça lui allait mieux – hurla sa motivation au groupe. Caoimhe hulula en retour, avant qu’un ouvrier ne prenne la parole, lui aussi électrisé par l’enthousiasme général, pour expliquer les différentes tâches à effectuer.

Bon ben, on est parti ! lança-t-elle avec un grand sourire. Qui fait quoi ?

Je ne suis pas le dernier. L’air de rien, cette simple constatation me laisse un petit sentiment de fierté. Comme quoi, mes trois compagnons de route de la veille ne pourraient pas dire que je suis celui qui arrive toujours dernier. Dans les derniers, certes, mais pas le dernier. Une nuance importante à souligner. Je souris à ceux qui arrive, prend un verre que le dénommé Troy a posé. Cela fait du bien de se désaltérer. J’ai l’impression d’avoir choppé un truc depuis hier, mais je suis plus rapidement irrité au niveau de la gorge. Si les choses commencent ainsi, je ne suis pas prêt à m’en sortir. Faire des efforts est l’objectif de la journée. La preuve en est avec la construction de cette cabane. Je suis certain que Skygge se serait étouffé de rire si j’avais daigné le mettre au courant. Je vois parfaitement ses lèvres bouger pour me sortir un « toi, faire du bricolage ? Tu vas tuer quelqu’un avec tes conneries », ô combien énervant et véridique. Je ne suis pas le roi du marteau, mais j’essaye de me débrouiller. Dans le pire des cas, je n’aurais qu’à passer des outils. Quelque chose de simple, à la portée du premier imbécile venu. J’aime bien. « D’accord. » Je termine mon verre, le repose sur la table et file à la suite de Vixion. Décharger, ce n’est pas si compliqué. Non ? Je rends à Caoimhe son geste de la main lorsqu’elle s’approche, un sourire aux lèvres. Je l’aime bien. Avec Vixion et Tohkami, elle constituait ma première véritable relation amicale dans cette région.

Ils étaient surtout les premiers que je revoyais, en fait.

« De même. Et Pandore sera ravie. » La Wattouat redresse la tête en entendant son nom, curieuse de se savoir le sujet de conversation. Se servir d’elle et de Lily pour mettre en état de marche les outils électriques n’est pas idiot. Complètement bien pensé, même. Le genre qui ne viendrait pas forcément à l’esprit en tant que dresseur amateur. Comme quoi, avec un peu de cervelle, on peut presque tout faire avec l’aide des pokémons. Et cela évite d’amener un quelconque groupe électrogène ou autre idiotie de ce genre. « Tu vas bosser avec Lily. » Je grimace légèrement sur la fin. Là, je ne dirais pas non à une bonne pastille pour soulager ce mal de gorge. La faute à un début de rhume, peut-être. Je suis bien capable de chopper une grippe en pleine été, alors au printemps ce ne serait pas étonnant. Foutu corps.

Une fois les pokémons électriques installés à leur place attitrée et quelques consignes données, ainsi qu’un regard qui en disait long avec Pandore, je retourne rapidement auprès de Vixion pour l’aider à décharger le reste du camion. Planches, outils. Le tout y passe. Pour autant, j’ai l’impression qu’il n’y aura jamais assez de matériel. C’est le novice, mauvais en ce qui concerne la perception en trois dimensions d’éléments à plats, qui parle. Par conséquent, j’évite de me la ramener. Je n’ai pas spécialement envie de froisser une quelconque susceptibilité avec mes remarques idiotes. Ni même l’envie de passer pour un imbécile. Le paraître compte pour beaucoup dans notre société.

Malheureusement pas au point de me permettre de contrôler pleinement mes émotions.

Je sursaute violemment lorsque Tohkami se retrouve face à moi. Certainement pas au point de lâcher les paquets de vis que je tiens, mais assez pour m’être complètement crispé dessus. Bordel. C’est bien pour cela que je suis réticent à laisser Pandore loin de moi. Avant, je me débrouillais parfaitement seul. Maintenant, je suis complètement dépendant de la présence de la Wattouat. Elle, elle m’aurait signalé que quelque chose avait changé dans mon environnement et qu’il ne fallait pas m’en étonner. Je n’aurais pas fait une mini crise cardiaque en me retournant et en me retrouvant nez à nez avec la jeune fille. « Salut. » C’est bancal, mais voilà bien la seule chose intelligente qui me vient à l’esprit. Silence. « Tiens, la moitié. On se regroupe pour les directives ? » Merci à cet oubli de vis qui m’a peut-être fait louper une quelconque information utile. Certainement, même. Il ne reste plus qu’à suivre un quelconque expert en cabane dans notre groupe. Ou une notice.

En espérant que ce soit fourni avec le matériel.