Dans l'obscurité des cavernes [Capture] [Solo]

Dans l’obscurité des cavernes.

La grotte du passage. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas mis les pieds sous la montagne, et, pourtant, il s’agissait sans doute de la zone, avec la route cendrée, où il était le plus possible de rencontrer des pokémons sols. Paimon, elle-même, venait de cette région de Mhyone particulièrement propice au développement des pokémons terrestres, ce qui en faisait, pour nous, un terrain d’entrainement et de curiosité idéal. Il était paradoxal de se dire qu’il s’agissait sans aucun doute d’un des premiers lieux Mhyonais que j’avais visité, et que je n’y étais pas repassé depuis plusieurs années.

Mais, aujourd’hui, c’était l’occasion rêvé. Je n’étais pas trop loin de la grotte, et l’envie de me replonger dans ses sombres tunnels m’avait pris d’un coup, sans raison. De plus, Paimon serait surement satisfaite de pouvoir retrouver son habitat naturel. J’étais également curieux, pour ma part, de savoir quels pokémons je pouvais bien y trouver. Bien sûr, le pokédex en recensait déjà quelques-uns, mais je me doutais que d’autres étaient encore à découvrir. Et j’avais hâte de savoir lesquels.

Je m’étais donc préparé avec attention pour une petite virée spéléologique, chose que je n’avais pas faite depuis bien longtemps. Il m’avait donc fallu chercher un bon moment avant de retrouver mon matériel, bien que je me doutais qu’il ne serait pas nécessairement très utile suivant la durée de ma balade. Après avoir vérifié son état, et surtout les batteries des différents équipements dont j’allais pouvoir avoir besoin, Je rangeais tout mon barda dans mon sac, puis je prenais la direction de la grotte du passage.

Mon objectif n’était pas de me contenter de sillonner les chemins connus, mais bel et bien de tenter de découvrir ce que pouvaient cacher les profondeurs de la grotte, et donc d’emprunter les chemins sombres et sinueux des cavernes, dans lesquels peu de dresseurs n’osaient s’avancer. Ils n’étaient pas difficile à suivre, et, bien que tortueux, je prenais soin de laisser des indications pour le chemin retour. Certains passages viraient presque à l’escalade, ce qui était particulièrement éprouvant, mais, au moins, je m’assurais qu’il n’y avait que peu de gens capables d’arriver jusque-là, et donc d’avoir dérangé la faune locale.

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Dans l’obscurité des cavernes.

Alors que j’explorais tranquillement les méandres de la zone, j’entendis soudain un bruit venant de l’une des artères caverneuses de la grotte. J’éteignis alors ma lampe pour ne pas risquer dans effrayer les occupants, et attendis quelques instants que mes yeux se fassent légèrement à l’obscurité des lieux, simplement éclairés par un bâton néon censé être bien moins agressif pour la faune local. Une fois que ce fut fait, je cherchais à rejoindre la dite cavité, particulièrement curieux de savoir ce qui pouvait bien s’y trouver. Il fallait aussi avouer qu’il me semblait reconnaitre un cri caractéristique d’une espèce que l’on trouvait à Hoenn, mais son identité m’échappait encore.

Quelques mètres plus loin, je parvins à trouver un croisement qui m’approchait davantage de la source du bruit que j’avais entendu. Toujours faiblement éclairé, je suivais précautionneusement le chemin, collé à la paroi pour éviter d’éventuellement effrayer les habitants de la grotte à qui j’allais devoir faire face. Je n’étais après tout venu que pour satisfaire ma curiosité, et non pas spécialement pour capturer un quelconque pokémon. Plus je m’approchais, plus je reconnaissais le cri caractéristique du Sabelette, une espèce qui vivait également dans le désert d’Hoenn. Je finis alors par apercevoir un petit groupe de trois individus semblant travailler la roche. Mais, alors que je m’approchais, ils se firent soudain silencieux, comme s’ils avaient remarqué une éventuelle présence. Je tentais rapidement de cacher le néon lumineux, mais c’était déjà trop tard. Bloqué dans une impasse, les Sabelettes se mirent alors en boule pour rouler vers moi, seul issue possible pour une éventuelle fuite. Je me plaquais alors davantage contre le mur rocheux pour les éviter, les laissant s’éloigner dans l’ombre.

Une fois que je fus sûr qu’ils furent partis, je rallumais ma lampe et continuais ma traversée. Cette découverte n’était pas aussi surprenante que je le souhaitais, et j’escomptais tout de même tomber sur une race de pokémon un peu plus « exotique » durant cette aventure.

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Dans l’obscurité des cavernes.

Suite à ma rencontre avec les petits sabelettes, ma visite se poursuivi avec tranquillité. La faune devait être présente, observatrice, mais me laissait progresser en paix. Il fallait avouer que j’avais tout de même l’habitude de ce genre d’explorations, que j’avais effectué de nombreuses fois dans les grottes du désert d’Hoenn. Il fallait simplement progresser avec calme, en essayant le moins possible de déranger les pokémons du coin, et il n’y avait que très peu de chances de tomber sur de réels problèmes. Je m’enfonçais alors davantage dans les profondeurs de la grotte, curieux de savoir ce que j’allais bien pouvoir trouver.

J’entendis soudain rouler dans ma direction, et je du de nouveau m’arrêter pour laisser passer un pokémon circulaire qui sembla ne pas me prêter attention. Mais, alors qu’il était passé près de moi, j’avais pu déceler chez ce pokémon une caractéristique particulière. Sa couleur semblait différente de la normale, aussi, je tachais de le suivre discrètement quelques minutes jusqu’à ce qu’il ne s’arrête, dos à moi. Je pu ainsi constater qu’effectivement, il paraissait plus « doré » que ses congénères. A la manière des Steelix, plus les racailloux grandissaient dans les profondeurs, plus leur corps évoluait pour s’adapter à la pression terrestre. Celui-ci devait donc sans doute avoir vu le jour bien plus profond dans les grottes, mais il s’agissait tout de même d’un superbe spécimen. Après l’avoir décrit, je décidais d’interrompre mon excursion pour la journée. Je n’eu pas beaucoup de mal à remonter à la surface grâce à la piste que j’avais laissé derrière moi, et je retrouvais avec un certain plaisir l’air frais du pied de la montagne.

L’expédition n’avait peut être pas été aussi fructuante que je l’espérais, mais il s’agissait tout de même d’un bon entrainement physique. Et puis, j’avais pu apercevoir un Racaillou pour le moins original, ce qui n’était pas non plus quelque chose qu’on voyait tous les jours.

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