Sujet: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Ven 24 Nov 2017 - 12:43
Baywatch II : Le retour
Cela faisait quelques jours que j’étais à Bord-au-vent. J’avais eu l’occasion de voir plusieurs personnes que je connaissais, comme Vixion ou encore Charlotte, que j’avais croisé au détour d’une colline dans les plaines versatiles, mais surtout, j’avais pu refaire le plein d’énergie. Avoir fait le vide dans ma tête, et m’être considérablement entrainé pour progresser ces derniers jours m’avait fait du bien, et j’étais à nouveau prêt à relever les défis nécessaires pour atteindre mon but. Et ça passait, d’abord, par l’affrontement avec Steve, le champion de l’arène fée, qui était précisément dans la ville que je fréquentais. C’était une nouvelle étape, qui s’avérerait surement, une nouvelle fois, particulièrement difficile. Je commençais à arriver, dans mon périple, au moment où les différents champions ne me faisaient plus de cadeaux comme au départ et, même si du coup ça rendait ma progression beaucoup plus ardue, c’était loin d’être pour me déplaire.
Toujours était-il que, s’il y avait quelqu’un que je n’avais pas vu depuis longtemps, c’était mon meilleur ami. Nous ne nous étions pas quittés sur une bonne note, car notre affrontement semblait avoir beaucoup déçu Ivar. Et je n’avais pas vraiment l’impression que c’était spécialement parce qu’il avait perdu. Il fallait dire que je l’estimais beaucoup trop pour y aller de main morte avec lui, et, même si j’avais envoyé la nouvelle venue dans mon équipe dans le feu de l’action, la stratégie que je lui avais opposée était loin d’être facile à gérer. Je ressentais donc une pointe de culpabilité à ce sujet, et, même si j’étais convaincus que l’avoir ménagé n’aurait pas été le respecter, je n’avais pas envie que cet évènement ne puisse entacher notre amitié. Je décidais donc de prendre les devants, et sortais mon portable, avant d’envoyer un SMS au blondinet.
[Hey ! Dis, je suis à Bord-au-Vent pour quelques jours, et je me demandais si tu aurais envie d’aller boire un coup un de ces soirs. Je pense qu’on a pas mal de choses à se raconter depuis le temps !]
Je cliquais sur envoyer, me renfonçant dans la chaise du bar où je m’étais installé pour déjeuner, et finissant mon repas en attendant patiemment la réponse de mon ami. Elle ne tarda pas à venir, et son acceptation m’arracha un léger sourire. J’avais hâte de savoir ce qui avait bien pu lui arriver depuis le temps, et qu’il me raconte, comme au bon vieux temps, toutes ses aventures.
_______________
La journée passa notablement vite, et, notre rendez-vous ayant lieu aux alentours de vingt heures, je ne tardais pas à rejoindre le bar dans lequel nous avions rendez-vous. Ce dernier était situé en bord de mer, et semblait plutôt très fréquenté par les jeunes, en particulier les dresseurs de l’emblème. Et ce soir, il paraissait encore plus bondé que d’habitude. Je ne m’y attardais pour l’instant pas trop, et je réussissais, par miracle, à trouver deux places libres au niveau du comptoir du bar. Je ne perdais pas un seul instant pour m’en emparer, et, lorsque je fus installé, je laissais trainer mes oreilles en attendant Ivar, essayant de déceler la raison pour laquelle la foule était aussi importante ce soir.
De ce que je comprenais, bien difficilement tant le volume sonore me paraissait important, une grande soirée était organisée sur un bateau de croisière. La plupart des hommes et femmes de mon âge, tout autour de nous, ne paraissaient parler que de ça, et avaient visiblement organisé leur début de soirée dans le bar, ce qui expliquait l’affluence. Soudain, une silhouette familière passa le pas de la porte. Je reconnus rapidement Ivar, et je lui fis de grand signe pour lui indiquer où je me trouvais.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Lun 27 Nov 2017 - 23:05
Alexandre Diame & Ivar Northway
Baywatch II : Le retour
Les pieds du jeune homme pendait dans le vide, tandis que son regard était rivé sur la rue en contrebas. Il était tellement haut que le monde paraissait minuscules et les passants n’étaient plus que des points noirs pas plus grands que des fourmis. Ivar souriait en portant son regard à l’opposé, vers le ciel. Le temps avait décidé d’être clément et aux vues de son entrain, le froid ne l’atteignait pas. La légère brise faisait lentement bouger les nuages aux formes étranges, se détachant dans le ciel bleu. De là ou il était, le jeune spécialiste voyait les vastes étendues de la route 1, tâches vertes derrières les immenses bâtiments de Nox Illum.
Bientôt, une silhouette qu’il connaissait très bien apparut dans son champs de vision, toutes ailes dehors. Dans un souffle, le grand rapace se posa à côté de lui sur le rebord du toit, en faisant attention de ne pas désarçonné son dresseur. Hrafn était parti chasser et Ivar préférait ne pas intervenir dans ce rituel. Bien entendu, il savait que cela était nécessaire, mais voir son meilleur ami manger un autre pokémon ne l’attirait pas plus que cela. C’est donc le ventre plein que le grand Roucarnage vint le rejoindre et le jeune homme flatta son encolure d’une main. Plongeant ses yeux dans ceux perçants de son pokémon, le garçon replongea instantanément dans leurs souvenirs communs, depuis leur rencontre jusqu’à maintenant, à la sortie de leur premier combat d’arène. Mélodie s’était montrée redoutable, surtout lorsqu’elle avait comprit que le garçon et ses oiseaux n’étaient pas des débutants et venaient en connaissance de cause. Le duel acharné avait apprit énormément de choses au jeune dresseur et celui-ci ne s’en était pas encore remit.
Bientôt, son téléphone vibra dans sa poche, ce qui le surprit. Cela faisait des lustres qu’il n’avait eu de nouvelle de personnes et ils communiquaient plutôt sur le pokéweb avec Artémis, son téléphone ne lui permettant pas du grand luxe en terme de conversation. Il sortit donc l’objet d’antiquaire de sa poche et le déverrouilla d’une pression sur la touche d’appel. Le message mit quelques secondes à s’ouvrir, affichant seulement le numéro d’Alexandre. En le lisant, un fin sourire naquit sur les lèvre du spécialistes tandis que l’idée l’enchantait. Cela faisait des lustres qu’il n’avait pas eut de nouvelles de son meilleur ami et aller boire un verre avec lui comme au bon vieux temps lui faisait envie et il avait son comportement de la dernière fois à se faire pardonner. Son duel contre Alexandre ne s’était pas déroulé comme il l’avait espéré, ce qui l’avait plongé dans un état de léthargie et de remise en question particulièrement éreintant et maintenant qu’il reprenait confiance, il comprenait son erreur. Bord-au-vent n’était pas très loin, du moins à vol d’oiseau et il y serait sûrement en fin d’après-midi. Le garçon répondit alors à son camarade, bataillant avec les touches du téléphone, devenues difficiles avec le temps : il était plus que temps qu’il le change.
|Avec grand plaisir ! Nous avons des tonnes de choses à nous raconter, oui. Je te rejoins dès ce soir. 20h ça te va ?|
Le garçon se tourna ensuite vers Hrafn, continuant de le gratter entre les plumes. Cette fois, ce ne serait pas lui qui l’emmènerait à Bord-au-vent, mais Feather. Il comptait laisser profiter le Roucarnage d’une bonne sieste digestive dans sa pokéball et c’était au tour du grand Gueriaigle d’avoir un moment privilégié avec son dresseur. Le puissant volatile ne rechigna pas à un peu de repos après cette chasse sur la route 1 et il retourna dans sa pokéball sans faire d’histoires. Peu de temps, Ivar grimpait sur son Gueriaigle, visiblement fier de s’envoler avec son dresseur sur son dos. En quelques battements d’ailes, la monture et son cavalier prirent de l’altitude, le vent commençant dès lors à siffler aux oreilles du dresseur. Ils volèrent haut au-dessus des bâtiments pour ne pas effrayer les passants avec le passage intempestif d’un Gueriaigle dans les rues de Nox Illum et prirent la direction de Bord-au-vent à toute vitesse.
Ils arrivèrent en vue en fin d’après-midi, au moment ou le soleil se couchait durant ces heures d’Hiver. Ivar eut le loisir d’admirer un magnifique coucher de soleil, perché sur le dos de son Gueriaigle tandis que la ville s’étendait sous les ailes de ce dernier. Le jeune homme se posa dans un champs à l’orée des bâtiments et il pénétra ensuite dans la ville après avoir fait rentrer son pokémon dans sa pokéball. Il lui fallut un peu de temps pour se repérer dans Bord-au-vent, la dernière fois qu’il était venu commençait à datait et bien qu’il y ait passé une bonne semaine, l’ambiance avait changé avec le temps. Les feuilles mortes étaient balayées par les vents, ici plus qu’ailleurs, ceux-ci ne cessant jamais.
Après s’être installé dans un hôtel plus confortable qu’à l’accoutumée, Ivar sortit finalement rejoindre son ami. Le bar, point de rendez-vous des deux jeunes hommes, se trouvait dans le port de la ville et il y faisait presque froid, les embruns et l’humidité rafraîchissant l’air. Pourtant de nombreux dresseurs s’étaient rassemblés sur les lieux, aussi, le blondinet eut bien du mal à se rapprocher de l’entrée de celui-ci et encore plus à y pénétrer. La population jeune semblait être en effervescence et l’on parlait d’une grande soirée organisée sur bateau. La garçon s’en désintéressa vite tandis qu’il voyait une main tendue dans sa direction, suivie d’une chevelure violette reconnaissable entre mille. Arrivée à hauteur d’Alexandre, il éclata de rire en tendant les bras pour enserrer son ami qu’il n’avait pas vu depuis ce qui lui paraissait une éternité.
“Comment tu vas ? J’ai l’impression que ça fait des lustres ! Dit-il en libérant Alexandre de son étreinte.”
Ils s’installèrent tout deux au comptoir, commandant au passage quelques bières que le blondinet paya, en souvenir de celle qu’il devait toujours à Alexandre suite à l’une de leurs épopées à Nox Illum.
“Et bien, c’est toi qui commence ! Qu’as-tu de beau à me raconter ?”
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Mar 28 Nov 2017 - 14:50
Baywatch II : Le retour
Je me levais pour accueillir Ivar et recevoir son accolade amicale. Le revoir me faisait on ne peut plus plaisir et, même si, au départ, j’avais voulu attendre qu’il revienne vers moi après notre duel, je ne regrettais en rien d’avoir envoyé le SMS. Mais il avait raison, nous avions beaucoup de choses à nous raconter depuis notre dernière rencontre. Je communiquais un peu avec Artémis, durant ces dernières semaines, demandant quelques nouvelles au jeune homme, mais ça s’arrêtait souvent là. Je le laissais alors s’installer à côté de moi, tout en lui répondant d’une voix assez forte pour qu’elle couvre le brouhaha ambiant.
« Et bah… ça va et toi ? Et oui, ça commence à faire un moment qu’on ne s’est pas vus. Après avoir passé tout ce temps ensemble avant Anima, je dois t’avouer que ça me faisait un peu bizarre. » Lançais-je sur un ton amusé, avant de reprendre. « Donc, je commence, et tu enchaines c’est ça ? Comme tu veux ! » Je pris alors une inspiration, en profitant pour remettre mes pensées dans l’ordre, et repensant à tout ce qui s’était passé depuis quelques semaines. En réalité, il n’y avait pas non plus grand-chose de particulièrement notable, je devais bien l’avouer. J’hésitais d’ailleurs à faire part à Ivar de nos aventures avec Artémis. Mais je supposais fortement qu’elle avait dû le faire avant moi, ce qui m’ôta tous mes doutes.
« Alors… Comme tu t’en doutes, j’ai beaucoup bougé depuis notre dernière rencontre, un peu partout même. Tu dois déjà être au courant d’ailleurs, mais Artémis et moi sommes allés au Mont Kaygon pour tenter de lui trouver un nouveau compagnon. Ce qui d’ailleurs, a été une parfaite réussite, mais je suis sûr que tu as déjà eu l’occasion de voir Ray depuis le temps. » Lui lançais-je, assez taquin. « Quoi qu’il en soit, je l’ai raccompagnée à l’hôpital mais je suis reparti aussitôt dans les montagnes pour me préparer à mon affrontement avec la nouvelle championne de type Glace, surtout pour entrainer Paimon au maximum. Enfin voilà, après avoir défié Elenya, je suis redescendu vers Bord-au-Vent pour prendre quelque jour de repos et m’entrainer à nouveau, parce que le prochain sur ma liste est justement Steve. Oh d’ailleurs, en passant, j’étais parti sur la route 6 et j’ai croisé Charlotte qui s’entrainait. J’ai pris un peu de temps pour lui filer un petit coup de main, et elle te passe le bonjour. Enfin voilà, je crois que c’est un petit résumé de tout ce que j’ai fait depuis notre duel. » Finis-je, un léger sourire en coin, avant de relancer. « Et toi alors ? J’espère que tu as des choses palpitantes à me raconter depuis la dernière fois ! » Lançais-je, amusé.
Autour de nous, le monde se faisait de plus en plus présent et bruyant. Visiblement, la fameuse soirée sur le bateau avait attiré beaucoup de dresseurs venus des quatre coins de Mhyone, et ils paraissaient tous particulièrement impatients de pouvoir y participer. Et je devais bien avouer que le concept me plaisait bien aussi, et qu’il serait surement l’occasion de passer une bonne soirée de retrouvailles. Mais pour le moment, je reportais mon attention sur le jeune homme, un sourire au lèvres et impatient de découvrir ce qui avait bien pu lui arriver ces dernières semaines.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Mer 29 Nov 2017 - 18:00
Alexandre Diame & Ivar Northway
Baywatch II : Le retour
Les deux camarades ne tardèrent pas à poser leurs coudes sur le comptoir tandis qu’Alexandre commençait son récit. Les bières commandées ne tardèrent pas à arriver et les jeunes gens trinquèrent à leurs retrouvailles. Le garçon aux cheveux violet reprit alors son récit.
Il commença alors par l’épisode du Mont Kaygon, dont il était déjà au courant par Artémis. La belle avait échappé à sa vigilance alors qu’elle était à l’hôpital pour partir battre la campagne, ou plutôt la montagne, pendant que lui-même était parti au parc Safari. Sachant qu’il n’approuverait pas l’idée, la demoiselle avait justement attendu ce moment pour s’éclipser et partir à l’aventure. Quand il l’avait apprit, Ivar avait fait tout les efforts du monde pour ne pas s’énerver, comprenant qu’il n’était pas facile de rester enfermé dans une chambre d’hôpital pendant que tout ses amis reprenaient leurs voyages.
Ensuite, Alexandre était retourné dans les montagnes pour s’entraîner en vue d’affronter la championne de type Glace nouvellement installée à Elerya. C’était un adversaire coriace, pour Alexandre comme pour Ivar, le type Glace étant une faiblesse que leurs équipes avaient en commun. Mais le blondinet ne doutait pas des capacités de son camarade, il les avait lui même vu à l’oeuvre, subissant alors un échec cuisant qui lui donnait toujours mal au ventre quand il y pensait.
Enfin il termina son récit par son arrivée à Bord-au-vent, non sans rajouter qu’il avait croisé Charlotte sur la route qui faisait passer ses amitiés au blondinet. La bière de celui-ci reposait d’ailleurs sur le comptoir, à moitié vide tandis qu’Alexandre lui retournait la question. Ivar prit un temps de réflexion avant de prendre la parole, réfléchissant à comment tourner le récit de ces évènements.
“Après notre combat je suis parti à Médéa pour la fête d’Halloween, on y tenait un stand. Je ne sais pas si tu y étais, mais c’était plutôt sympa ! Il y avait même des cadeaux à aller chercher à l’arène. J’ai eu droit à quelques conseils pour l’entraînement de mes pokémon, dit-il en souriant. Cela m’a fait une petite pause, notre affrontement m’avait ébranlé plus que je ne le pensais et j’ai prit un peu de temps pour réfléchir à la raclée que tu m’avais imposée, ajouta-t-il sans aucune rancoeur dans la voix, continuant de sourire. Ensuite, nous sommes parti à la Canopée avec Artémis. Elle voulait commencer à repérer les terrains pour sa future arène, elle est à deux doigts de l’ouvrir !”
Le blondinet prit une pause pour boire une gorgée de la bière brune qui n’attendait que ça et porta rapidement son regard sur le monde qui les entourait. La foule commençait à s’épaissir et les gens ne parlaient plus que de cette soirée sur le bateau, organisée par un jeune dresseur particulièrement riche et qui conviait tout les occupants du bar. Une jeune femme de leurs âge, habillée en marinière, vint d’ailleurs leurs donner deux cartons d’invitations, qu’Ivar examina du coin de l’oeil avant de reprendre son récit.
“Ensuite je suis rentré à Nox Illum et je me suis enfin frotté à mon premier combat d’arène ! J’ai décidé de suivre tes conseils et de commencer par Mélodie. C’était un combat acharné et je crois qu’elle était étonnée de voir un spécialiste des types Vol la défier, ajouta-t-il en riant. Dans tout les cas, c’était très instructif et ça m’a remotivé. J’ai eu quelques autres petites surprises, mais je les garde secrète pour le moment, dit-il pour terminer son récit, tout en faisant un clin d’oeil à son camarade.”
Le dresseur faisait évidemment référence à l’évolution rapide de Scale en Dracolosse. Le pokémon Dragon était devenu bien plus redoutable qu’il ne l’était avant, depuis qu’il avait des pattes et ils avaient développés de puissantes techniques. Mais la créature se révélait aussi plus retorses et n’écoutait plus son dresseur aussi systématiquement qu’avant, aussi Ivar cherchait un moyen d’y remédier. Mais il n'était pas inquiet pour autant, persuadé que cela était du au changement de forme de son pokémon. Certes, il était devenu beaucoup plus puissant, mais l'évolution avait profondément changé son apparence et Ivar soupçonnait Scale d'être un peu déçu d'avoir perdu sa Grâce de Draco. Le jeune homme vint saisir le carton d’invitation d’un rapide mouvement de la main, détaillant ce qu’il y était écrit. Le grand classique, entrée gratuite mais consommation payante, noms des artistes qui feraient partis de la soirée et enfin les différents sponsors, expliquant tout du partenariat avec le bar. A la différence prêt que la soirée se déroulait sur un yacht magnifique qui prendrait le large dans une bonne demie heure. Le dresseur coula un regard gris vers son camarade, puis termina son verre.
“Ça te tente cette soirée ? C’est une bonne occasion pour se changer les idées, non ?”
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Jeu 30 Nov 2017 - 10:50
Baywatch II : Le retour
Après que j’eus finit de raconter mon histoire, j’écoutais attentivement celle d’Ivar. J’étais plutôt surpris d’apprendre qu’il avait tenu un stand à la fête d’Halloween à Médéa d’ailleurs, car je ne l’y avais même pas croisé. Mais il fallait dire que la fête était plutôt grande et qu’elle avait vu brasser beaucoup de monde. J’étais d’ailleurs presque sûr d’avoir pu louper d’autres gens, aussi, le fait que nous nous soyons manqué à l’évènement n’avait rien de vraiment très étonnant. Lorsqu’il me parla du combat que nous avions disputé quelques semaines plus tôt, je fus tout de même légèrement surpris de sentir à quel point la défaite avait affecté mon ami. Certes, j’avais ressenti sa frustration pendant et juste après le combat, mais je n’aurais jamais pensé qu’un tel évènement ne puisse l’affecter si profondément. Pourtant, je n’avais pas pressenti cette victoire comme si retentissante non plus. Certes, Furfur avait suffi à ébranler à elle seule les espoirs de victoire de mon ami, mais il m’avait tout de même donné plus de fil à retordre que la plupart des dresseurs Mhyonais. Et puis, la défaite faisait aussi parti de notre quotidien, même si j’étais persuadé que c’était cette habitude et banalisation de la défaite qui avait manqué à Ivar. Peut être que le jeune homme, contrairement à moi, n’était pas passé par l’étape « perdre tous ses combats » comme Nuts et moi à nos tout débuts.
Mais toujours était-il qu’il avait reprit du poil de la bête, et qu’il avait même décidé de défier une arène après avoir accompagné Artémis pour qu’elle repère le lieu où elle planterait les fondations de la sienne. Il était vrai que notre amie avait reçu cette proposition de la part du professeur Acacia. Malgré ma spécialité, ça n’avait jamais été mon cas, et, même si je n’enviais pas le moins du monde mon amie, cela démontrait tout de même que le professeur avait déceler quelque chose en plus chez elle, quelque chose que je n’avais pas. De la patience ou de la pédagogie peut-être. Nous n’étions pas tous fais pour tenir ce rôle, et je l’avais appris au fur et à mesure de mes aventures. Toujours était-il que mon ami semblait s’être ragaillardi après sa victoire sur l’arène électrique. Il fallait bien avouer qu’il avait défié cette arène presque plus tard que moi je n’avais défié la mienne, alors que la difficulté à trouver un deuxième compagnon m’avait déjà pas mal retardé. Pour finir, le blondinet semblait avoir encore quelques secrets sous le coude qu’il ne voulait pas me divulguer. Je levais les yeux au ciel, faussement exaspéré de tant de cachotteries, avant de lui répondre avec un sourire.
« Déjà, je ne t’ai pas mis une raclée. C’était un combat serré, c’est juste que j’avais une stratégie pour empêcher ton équipe de trop me nuire et qu’elle a fonctionné » Commençais-je sur un ton amusé, avant de poursuivre. « Mais bref, ce qui compte c’est : Félicitations pour ton premier badge ! Faudra qu’on en discute un de ses quatres d’ailleurs, car Mélodie est la dernière championne que je vais affronter. Enfin… Avant-dernière, si Arté a son arène d’ici là ! Autant réserver le meilleur pour la fin. » Dis-je, en lançant un clin d’œil amical à mon ami.
Je saisissais alors à mon tour le carton d’invitation que me tendait Ivar. Il était vrai que la soirée commençait de plus en plus à me faire de l’œil. Les autres occupants du bar commençaient doucement à être éméchés, et une soirée loin des combats et des problèmes du quotidien me ferait surement le plus grand bien. Et puis, il fallait aussi avouer que la gente féminine paraissait particulièrement ravissante. Je hochais donc la tête en direction de mon ami.
« Ça me va, mais on ferait mieux de bouger maintenant. Il y a déjà beaucoup de gens qui y sont partis, et je n’imagine même pas la queue pour monter dans le Yacht. » Dis-je en souriant.
Je me levais alors en compagnie d’Ivar, après avoir fini nos verres, et, laissant un billet au serveur, nous quittions l’établissement en direction du quai dans lequel mouillait ledit bateau. Comme je l’avais imaginé, il y avait déjà une file d’attente assez conséquente, et de plus en plus de jeunes affluaient. Nous nous glissâmes alors à sa suite, attendant patiemment notre tour. J’avais hâte de voir ce que la soirée allait donner, et, discutant avec Ivar, je ne remarquais pas les regards de certaines personnes qui s’étaient tournés vers nous, notamment ceux d’un groupe de jeunes femmes qui se glissaient des regards entendus. Après une bonne trentaine de minute d’attente, la fête ayant déjà commencé à bord, bien que le bateau ne soit pas parti, ce fut notre tour, et nous pénétrâmes dans le Yacht.
La fête battait déjà son plein, et respectait toutes ses attentes. L’endroit était bondé, luxueux, et la musique électronique résonnait déjà. Je parlais alors d’une voix forte, pour couvrir le Brouhaha.
« Alors ? On va au bar pour commencer ? » Lançais-je à Ivar.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Ven 1 Déc 2017 - 16:54
Alexandre Diame & Ivar Northway
Baywatch II : Le retour
Alexandre s'évertuait à rassurer le jeune homme sur ses capacités et sur leur combat, puis il sembla surtout vouloir des informations sur Mélodie pour préparer son affrontement contre elle du mieux qu'il pouvait. Ivar se rendit alors compte qu'il n'avait pas réellement anticipé son combat avec la championne de Nox Illum : il y était allé pour prouver sa valeur, c'est tout. C'est à ce moment qu'il se rendit compte d'une des grandes différences qu'il avait avec Alexandre, ils ne passaient pas par le même chemin dans leur quête de puissance. Mais cela n'empêcherait pas le garçon d'être plus sérieux à l'avenir, il aurait pu se laisser dépasser s'il n'avait pas surprit la championne en venant avec ses pokémon oiseaux.
Le temps de ces quelques errances, Alexandre avait lu le papier que lui tendait le blondinet et répondu par l'affirmative à la question de celui-ci. Aussi, ils se levèrent et sortirent du bar. Il n'était pas encore tard et pourtant, nombres des jeunes et des étudiants présents étaient déjà bien éméchés, ce qui amusait grandement le garçon qui se frayait un chemin parmi les ivrognes pour atteindre la sortie. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait la fête comme il se devait ! Même à Médéa, il n'avait pas profité des festivités à leur maximum.
La file d'attente était conséquente et le jeune homme ne se faisait pas prier pour discuter avec son camarade, lui expliquant les stratégie qu'il avait utilisé contre Mélodie en espérant l'aider pour son propre combat. Alexandre, en spécialiste du type Sol, ne devrait pas avoir trop de mal de se défaire d'un tel adversaire, les différences de faiblesses étant assez conséquentes. Quand il coula un regard par dessus son épaule, Ivar fut impressionné de la longueur de la file. De nombreux jeunes se pressaient pour venir festoyer sur le pont du bateau et ce, malgré la fraîcheur qu'il régnait sur le port. Le jeune homme se demanda si le yacht resterait à quai, ne rechignant pas à une petite promenade en plein air.
"On dirait qu'on est pas les seuls à vouloir boire ce soir, dit-il en posant de nouveau ses opales gris sur son camarade. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde, ça va être sympa !"
Tout aussi hermétiques aux regards étrangers que son camarade, Ivar ne remarqua pas non plus les regards qui se posaient sur eux. Peut-être que quelques badauds se souvenaient encore des vidéos prises par les médias lors du coup d'Etat ? C'était sans importance, rien ne viendrait gâcher cette soirée entre les deux camarades.
Après une attente qui parue interminable au blondinet, ils montèrent sur le pont. La musique battait déjà son plein, les vibrations des basses faisant parfois trembler les murs et le sol, surtout lorsque l'on se rapprochait des enceintes. Ivar hocha de la tête lorsqu'Alexandre lui proposa d'aller se chercher un nouveau verre et il le suivit dans la foule, se faufilant une nouvelle fois entre les jeunes gens, certains se déchaînant sur la musique. L'intérieur du yacht était très luxueux et en jetant son regard partout, examinant la moindre dorure, le jeune homme ne put s'empêcher de remarquer plusieurs groupes de personnes attendre dans certains recoins, à l'écart des fêtards. Comment ne pouvaient-ils pas s'amuser ?! Autant qu'ils laissent leurs places aux autres.
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Une bonne heure plus tard, Ivar se précipitait sur le pont. Cela faisait un moment qu'il buvait et dansait sur la musique, secouant sa tête chevelue au rythme des basses pour le plus grand plaisir des joyeux drilles autour qui en profitaient pour se moquer de lui. Maintenant que la fête battait son plein, le DJ s'était tourné vers un répertoire plus classique et dansant, qui faisait la part belle au rock.
C'est donc essoufflé et en sueur que le garçon jaillissait sur le pont extérieur. Il se dirigea vers une des balustrades pour s'y appuyer avec ses coudes, reprenant doucement son souffle tout en observant le large. Le bateau s'était bien éloigné de la côte et ils se trouvaient en pleine mer. Tout était calme et hormis la musique étouffée qui flirtait toujours aux oreilles d'Ivar, on n'entendait que le roulis des vagues contre la coque du yacht. Il n'y avait pas même un pokémon et le blondinet était seul sur le pont : Alex l'avait laissé lorsqu'il était parti danser, certainement pour partir draguer quelques donzelles. Son camarade était un tombeur, Ivar en avait l'habitude et le taquinait régulièrement avec cela. Pour autant, cette fois il avait voulu laisser son ami s'adonner à ce plaisir coupable sans venir le chercher.
Le blondinet se perdit dans ses pensées, les laissant vagabonder au rythme du bruit des vagues. Il n'entendit pas tout de suite le craquement du plancher, quelques mètres derrière lui. C'est un deuxième craquement qui lui fit tourner la tête dans la direction du son, posant ses yeux sur la chose qui l'avait causé.
Il s'agissait d'une femme, quelques années plus vieille que le dresseur, portant une robe lui couvrant les jambes jusqu'aux mollets. Si le vêtement était sage sur le bas du corps, il n'en était pas de même pour la poitrine, le décolleté de la robe étant si échancré qu'il dévoilait une partie du soutien-gorge de la demoiselle. Si Ivar ne se laissa pas avoir à venir y plonger son regard dans celui-ci, c'est seulement à cause de la forte lumière qui vint éclairer la femme dans le dos, provenant d'un large spot lumineux, dont l'origine ne semblait pas provenir du yacht mais d'à côté. Le spécialiste mit son bras devant son visage, posant une main sur l'une des pokéball à sa ceinture par réflexe, avant de sentir quelque chose s'appuyer sur son cou. Le contact était dur et froid, comme du métal et quand il dirigea son regard sur ce qui l'immobilisait, ses yeux s'habituant doucement a la luminosité nouvelle, il se rendit compte qu'un Scalproie maintenait une de ses lames de bras sous son cou pour ne pas qu'il bouge. La femme le regardait avec un sourire mauvais, tandis qu'il comprit qu'un autre bateau venait de s'approcher du leur. Des pirates.
"Il a fallut qu'un jeune homme plein de charme se décide à sortir quand nous allions arriver, quel dommage, attaqua la femme, d'une voix mielleuse. Je te conseille de me donner tes pokémon, rapidement."
C'était donc cela, les fêtards qui ne semblaient pas s'amuser étaient en fait infiltrés sur le yacht pour préparer l'attaque. Ivar grimaça alors qu'il comprenait ce qu'il venait de se passer. Sa situation était des plus compliquée et il ne semblait pas y avoir de solution.
"Et si je refuse ? demanda-t-il, essayant de gagner du temps. Je suppose que vous allez me les prendre de force."
"C'est qu'en plus d'être des plus mignons, il est perspicace, répondit la pirate, de sa voix d'Arbok. Je suis sûre que tu as envie d'éviter un petit bain, par ce temps."
Ivar ne put se retenir de sourire, maintenant, il avait un plan. Ses mains touchèrent la balustrade derrière lui, le contact froid du métal le faisant frémir. Heureusement, elle n'était pas bien haute.
"Ne bouge pas !"
"Dites à votre Scalproie de s'éloigner, je suis trop collé à la barrière pour saisir mes pokéballs."
Le piège fonctionna, alors que le pokémon se reculait d'un pas, libérant la gorge du jeune homme par la même occasion, Ivar se hissa sur la balustrade avant de se laisser tomber en arrière, dans le vide, non sans un léger sourire en coin. S'ils voulaient jouer aux pirates, ils allaient jouer. A peine la chute commencée, il saisit l'une de ses pokéball et en libéra Feather qui se mit à battre des ailes pour maintenir son altitude.
"Rattrape-moi !"
Et il atterrit sur le dos du grand rapace alors même qu'il pensait qu'il allait tomber dans l'eau, reprenant alors rapidement de l'altitude avec un grand cri de joie, levant les bras au ciel. "Ivar, le pirate des cieux !"
Trêves de plaisanteries, il fallait maintenant qu'il retrouve Alexandre. Le jeune homme volait à côté du bateau, prenant soin de ne pas trop s'approcher pour ne pas pouvoir être touché par les voleurs. Il cherchait surtout un accès plus discret pour s'infiltrer et les prendre à revers, se doutant qu'Alexandre ne se laisserait pas voler sans se battre.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Lun 4 Déc 2017 - 10:17
Baywatch II : Le retour
J’avais suivi Ivar dans le Yacht et, après avoir bu quelques verres, nous nous étions séparés. Le blondinet éprouvait une irrésistible envie de danser, et, bien que la chose ne me rebutât absolument pas d’habitude, je n’en éprouvais pas l’envie pour le moment. Je laissais donc mon ami assouvir son besoin, pendant que j’en profitais pour faire une légère inspection des lieux, mon verre à la main. La fête bâtait son plein sur le bateau qui, plusieurs minutes après avoir fini d’accueillir les fêtards, avait quitté le port de Bord-Au-Vent. Mais les remous ne semblaient pas vraiment se faire sentir, surement à cause des basses et des mouvements de foule qui compensaient très largement la houle.
Je remarquais tout de même bien vite que la majeure partie du bateau n’était accessible qu’à l’équipage, ou alors à ses propriétaires. Seule la grande salle de danse, le bar, et le pont, étaient prévus pour accueillir les participants de la petite sauterie, mais guère plus. En soit, il n’y avait vraiment rien de très anormal après tout. Même s’ils organisaient une fête ouverte au grand public, les hôtes devaient surement vouloir conserver comme privé une certaine partie de leur Yacht afin de pouvoir y être tranquille. Je n’avais d’ailleurs jamais vraiment compris cette manie que pouvaient avoir les personnes fortunées d’organiser des fêtes sans même y participer. Je finissais assez rapidement mon tour, puisque la majeure partie des portes étaient condamnées, pour revenir au cœur de la fête.
Je me laissais alors simplement guider par mon instinct, et par l’alcool qui commençait doucement à me monter à la tête. Je m’installais alors au bar, discutant de temps à autres avec des têtes plus ou moins connues, et je laissais vagabonder tranquillement mes pensées. Je songeais quelques instants à aller danser, et, au moment donné où je me levais finalement, je sentis une main agripper mon avant-bras, ce qui me fit me retourner brusquement. Mes yeux s’écarquillèrent alors de surprise en voyant la mine enjouée et amusée de Léa et Justine, les deux jeunes femmes que j’avais rencontrées lors d’une mission à la Canopée. La brune me sauta alors au cou, et je lui rendais son étreinte en riant. Justine, elle, un peu plus réservée – mais nettement plus confiante et souriante qu’avant – attendit que son amie ait fini son accolade pour m’étreindre à son tour. J’essayais de leur demander ce qu’elles pouvaient bien faire ici, mais le brouhaha ambiant nous empêchait presque totalement de continuer. Légèrement agacée, Léa me prit par le bras, et entraina Justine à notre suite dans un endroit plus calme. Je fus d’ailleurs assez surpris de la voir franchir sans gêne une porte où un panneau « accès privé » était accroché.
La zone était bien plus luxueuse que celle que j’avais vue jusqu’à présent. Une moquette à l’apparence confortable, des tons dorés et lumineux, et des meubles en bois finement sculptés venaient donner aux couloirs plus vastes des allures de corridor de château ou manoirs fortunés. Après quelque pas, alors que Léa nous emmenait je ne sais où, la jeune fille brune prit la parole.
« Je suis trop contente de te voir Alex ! Ça fait un bail ! » Me lança-t-elle joyeusement. Je souriais, et je lui répondais.
« Ouai, ça c’est sûr. Qu’est-ce que vous faites là, toutes les deux ? Et on a le droit d’être ici au moins ? » Dis-je sur un ton légèrement taquin. Léa me jeta un regard presque surprit, et, voyant que je plaisantais, elle rétorqua sur un ton similaire.
« Oh, Alex, je t’ai connu plus aventurier que ça ! » Me répondit-elle en riant, avant de poursuivre. « Pour te répondre, on a parfaitement le droit. Le bateau est à des amis, ou plutôt connaissances, de mes parents, et on est en quelque sorte en vacances. » Je voyais un peu mieux la situation, et, au moins, ça expliquait pourquoi nous n’avions eu aucun mal à nous faufiler dans les quartiers privés. Alors que nous arrivions près d’une porte que Léa s’empressait d’ouvrir, Justine prit la parole.
« Et, euh… Ivar n’est pas là ? » Me demanda-t-elle, les joues légèrement rosies. Mon sourire s’étira alors que je me souvenais que, durant notre requête, la jeune femme avait eu un faible pour le blondinet, et qu’il s’était d’ailleurs passé quelque chose entre eux. J’oubliais sur le moment qu’Ivar était à présent en couple avec Artémis, et je lui répondais inconsciemment.
« Ivar ? Ouaip, il est là ! Enfin là… La dernière fois que je l’ai vu, il était en train de danser, et il doit sans doute toujours y être. On ira le rejoindre plus tard si tu veux. » Si les yeux de Justine s’étaient illuminés lorsqu’elle avait appris que le blondinet se trouvait sur le bateau, ses joues rosirent davantage lorsque je lui lançais un clin d’œil entendu.
Nous pénétrâmes alors dans ce qui semblait être la suite allouée aux deux jeunes femmes. Elle possédait deux grandes chambres et une salle de bain commune, et le tout, comme le reste du lieu, paraissait encore plus luxueux que le manoir dans lequel nous avions séjourné lors de notre rencontre. Mais nous n’eûmes pas vraiment le temps de profiter de nos retrouvailles. Un grand cri nous fit sursauter, suivi de beaucoup d’autres. Il se passait quelque chose dans la salle de danse. Justine et Léa paraissaient plus intriguées que terrifiées, et je leur lançais.
« Qu’est-ce qu’il se passe encore… » Marmonnais-je, les sourcils froncés.
« Surement quelqu’un qui a eu un malaise, je dirais. Ça arrive souvent quand on n’a pas l’habitude de naviguer. Enfin, ça ne coute rien d’aller vérifier. » Me glissa-t-elle avec un air complice.
Justine, légèrement moins assurée, hocha tout de même la tête, puis nous emboita le pas. Les clameurs et cris d’effrois ne semblaient pas discontinuer, aussi, l’hypothèse d’un malaise se faisait de moins en moins présente. Nous approchions alors de la porte qui donnait vers la salle de danse, lorsque, prudemment je l’entrebâillais discrètement. Je sentis alors le poids de Léa qui se pressait au-dessus-de moi, contre mon dos, pour observer également une scène à laquelle nous n’étions pas le moins du monde préparés.
Des hommes et femmes vêtus d’une tenue curieusement similaire à celle des rangers tenaient en respect la foule. La musique c’était arrêtée, et un jeune dresseur gisait, inconscient, au sol. A en voir la mine terrorisée des autres danseurs, il avait probablement dû vouloir s’opposer au rapt qui semblait s’organiser, et s’était fait battre à plat de couture. J’entendis alors la voix de Léa derrière moi.
« Bordel… Mais qu’est-ce qui se passe encore… » murmura-t-elle.
Les rangers avaient mis les pokéballs dans des sortes de grands cartons. Et il y en avait un bon paquet, il fallait l’avouer. Ils passèrent alors juste devant nous, ce qui nous obligea à reculer brusquement pour ne pas nous faire repérer. J’entrebâillais à nouveau la porte simplement pour essayer de définir où ils s’en étaient allés, ou au moins une direction, puis je revins vers les deux jeunes femmes.
« Bon, je vais les suivre. Vous, vous allez essayer d’aller chercher Ivar. Normalement, il devait être sur la piste, et avec un peu de chance il aura toujours ses pokémons avec lui. Ensuite, vous venez me rejoindre. Léa, j’essayerais de t’envoyer un SMS dès que j’aurais trouvé où ils vont. » Dis-je rapidement, sur un ton on ne peut plus sérieux.
« Ça va aller tout seul ? » Me demanda-t-elle, sur un ton légèrement inquiet.
« Oui, t’en fais pas, je commence à avoir une sorte d’habitude. » Lui lançais-je sur un ton plus amusé.
Sans plus de cérémonie, j’ouvrais discrètement la porte pour partir à la suite des voleurs, sans réellement savoir où tout ça allait me mener.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Mar 5 Déc 2017 - 19:33
Alexandre Diame & Ivar Northway
Baywatch II : Le retour
De son côté du bateau, juché sur son Gueriaigle, Ivar voyait des silhouettes dans la pénombre qui semblaient charger le second bateau. La rapine semblait avoir été efficace aux vues des nombreux aller-retours qu’exécutaient les voleurs. Mais toujours aucune trace d'Alex, quand le jeune homme passait à côté d'un hublot, il était souvent bouché par la présence de matériel ou d'autres personnes. Le blondinet décida donc de revenir sur le pont.
Soudainement, il entendit un grand cri provenant de derrière lui. Alors qu'il se retournait, il repéra deux hommes, eux aussi perchés sur leurs pokémon : des Rapasdepic. Le spécialiste sut de suite ce qu'il en était, la pirate n'avait pas l'air décidée à le laisser s'enfuir impunément. Les deux rapaces et leurs cavaliers fondirent sur lui tandis que le dresseur faisait amorcer un piqué à Feather, se rapprochant rapidement de l'eau. Le vent sifflait durement à ses oreilles et le froid commençait à l'envahir, pourtant le jeune homme oublia bien vite tout cela tandis que l'adrénaline prenait le dessus.
Il redressa, les serres du volatile frôlant alors l'eau, créant une légère traînée d'écume sur la mer tandis qu'il battait frénétiquement des ailes pour leurs faire reprendre de l'altitude. Ivar se retourna une nouvelle fois, constatant que ses opposants avaient manqué la douche de peu, eux aussi. Les deux cavaliers étaient particulièrement à l'aise dans les airs et ne semblaient pas vouloir perdre de vue leurs cible. Qu'à cela ne tienne. L'ornithologue et son pokémon filaient en direction de la proue du yacht, alors Feather se pencha presque à quatre-vingt-dix degrés, Ivar se cramponnant à son cou de toutes ses forces pour ne pas tomber et ils réussirent leur virage, là ou les Rapasdepic mirent plus de temps. Ce qui les laissa reprendre de l'altitude. Mais les deux compagnons arrivaient au niveau du bateau des pirates et des cris retentirent, des attaques fusant alors dans leur direction.
"Merde ! Utilise Abri !"
Feather vira entre deux mats du bateau avant de déclencher la protection tandis qu'une attaque tonnerre les frappait de plein fouet. Le flash lumineux aveuglant le garçon un instant tandis que son pokémon les extirpait de là. Dans un réflexe, sa main se porta aux deux autres pokéballs à sa ceinture et il en libéra les deux autres occupants : Son Roucarnage et son nouvellement évolué Dracolosse.
"Puisque c'est comme ça, on va leur apprendre à voler les gars ! Hrafn, Tornade sur les Rapasdepic ! Scale, protège-nous, Lance-Flamme dans la direction de ceux au sol !"
Alors que la langue de flamme illuminait les ponts des bateaux, le jeune homme pu constater que la situation était plus désespérée qu'elle ne le semblait au premier abord. De nombreuses caisses contenant les créatures volées à la soirée s’amoncelaient déjà sur le pont du navire des voleurs, tandis que sur celui du yacht se tenait au moins une dizaine d'hommes, leurs pokémon à leurs cotés. D'autres ne tardèrent pas à sortir de l'intérieur du yacht, plus élégamment vêtus, à la recherche de celui qui causait tout ce vacarme. Le jeune homme lança un coup d'oeil au yacht, se demandant si Alex s'en sortait.
"Les gars, on reste en mouvement !"
Et le spécialiste fit démarrer le ballet aérien dont il était le centre, Scale et Hrafn volant autour du Gueriaigle et du dresseur pour les protéger des attaques, zigzaguant entre les mats, déchirant les voiles du bateau en essayant d'éliminer leurs poursuivants et les dresseurs restés au sol. Le blondinet crut remarquer la sulfureuse femme qui l'avait abordé plus tôt avec son Scalproie, mais il ne l'aurait pas juré. Dans tout les cas, les puissantes attaques de zones de ses pokémon semblaient tenir à distances leurs adversaires. Ivar faisait attention à ne pas trop abîmer le bateau, il faudrait d'abord récupérer les pokéballs volées, sans quoi elles couleraient avec.
"Alex, bouge-toi..." marmonna-t-il tandis qu'un Tonnerre passait juste au dessus de sa tête.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Mer 6 Déc 2017 - 13:52
Baywatch II : Le retour
J’avais vérifié que mes six pokéballs étaient bien accrochées à ma ceinture, puis je m’étais lancé à la poursuite des voleurs et de leurs caisses de pokéball volées. Ils paraissaient plutôt sûrs d’eux, et, nullement pressés, ils remontèrent tranquillement vers le pont supérieur, ne faisant pas attention le moins du monde à moi qui les suivais à la trace. Pendant qu’ils tenaient en respect les fêtards, les faux rangers empilaient des caisses de pokéball, attendant probablement qu’un bateau ne vienne les récupérer. Ainsi, nous avions un peu de temps pour préparer un éventuel plan d’attaque pour les récupérer. Les pirates étaient nombreux, organisés, et il serait probablement très difficile d’intervenir sans encombre. Seul du moins. Avec Ivar, c’était un autre débat. J’avais suffisamment confiance en mon ami pour savoir qu’à deux, au moins, nous pourrions nous en sortir.
C’est alors que je remarquais que l’un des rangers les plus confiants était en pleine discussion avec un homme qui dénotait de manière certaine avec le reste des assaillants. Un léger embonpoint, et, surtout, un costume de très grande fabrique. Il arborait une moustache et surtout, un léger air relativement satisfait concernant la situation. Je fronçais les sourcils. Tout c’était déroulé bien trop discrètement, et l’attaque devait être planifiée et organisée depuis des semaines. Je commençais doucement à comprendre. Pourquoi un riche milliardaire organiserait-il une fête gratuite sur un bateau aussi magnifique que le sien, tout en restant invisible, s’il n’y voyait pas un moyen de s’enrichir discrètement sur le dos de fêtards trop imbibés ou surpris pour ne serait-ce que riposter. Je décidais donc de le suivre, tout aussi discrètement. Avec le Brouhaha ambiant, il ne me remarqua pas non plus, et, après quelques minutes où nous étions remontés de quelques niveaux, il ouvrit la seule et unique porte au bout d’un long couloir, et la referma derrière lui. Je sortis alors la pokéball de Furfur, avant de lui donner mentalement mes consignes.
Fur. J’ai besoin de savoir ce qu’il y a devant nous. » La Kaorine ne mit pas longtemps à me répondre. « Je m’en occupe. J’en ai pour une seconde. » Elle se téléporta, puis revint un instant plus tard. « C’est une salle vitrée qui surplombe le pont. Il y a le vieux de tout à l’heure, mais le reste ne va pas te plaire. » Me glissa-t-elle. « T’occupe, continue. » Elle soupira. « Comme tu voudras. Il n’est pas seul, il y a environ quatre dresseurs avec lui. Mais, surtout, ils ont capturé les deux jeunes filles de tout à l’heure. Et leur état n’est pas exceptionnel. » Je sentis alors une profonde colère m’étreindre les entrailles. « Téléporte moi là-bas. » En sentant l’intonation curieusement colérique, le pokémon psy n’hésita pas un instant.
Je me retrouvais alors au milieu de la salle. Sans plan, ce qui ne me ressemblait pas tant que ça. Tous les regards se tournèrent vers Furfur et moi, les yeux écarquillés de surprise. Mais cette dernière fut brève, et, alors que deux rangers me bloquaient la sortie, les deux autres levèrent de force les deux jeunes femmes aux mains liées. Il était plus qu’évident qu’elles avaient été passées à tabac. Un couteau sous la gorge. Léa était même visiblement évanouie, un mince filet de sang coulant du bout de ses lèvres. Justine me lança un regard suppliant, alors que l’homme m’adressait lui un sourire satisfait.
Mais je n’écoutais pas ses paroles hautaines. S’il m’avait exposé son plan, je n’en avais pas imprimé une seule miette. Il m’avait posé un ultimatum, classique, menaçant d’exécuter froidement mes deux amies si je ne déposais les armes. Mais je n’arrivais pas à me concentrer, la poitrine seulement étreinte par un puissant sentiment de colère et de haine, j’observais à peine l’homme dans les yeux, le regard baissé, et les poings tremblants. Je l’interrompis soudain.
« Arrête tes conneries… » Dis-je, en murmurant, observant le Dimoclès qui flottait autour de lui.
« Je te demandes pardon ? » Me lança t’il légèrement surpris.
« Tu peux me dire ce que tu veux, proférer toutes les menaces qui te passerons par la tête… » Je plongeais alors dans son regard mes yeux pleins de haines. « Je vais te pulvériser ! » Lui hurlais-je.
Je savais que Fur suivait le fil de mes pensées. Juste après avoir crié, l’homme qui me faisait face fit un pas en arrière, et, heureusement pour lui, son pokémon eu le meilleur réflexe. La Kaorine avait lancé un puissant Ultralaser qui percuta de plein fouet le pokémon acier. Le flux d’énergie se divisa en deux, faisant alors exploser la baie vitrée et une bonne partie de la salle derrière le propriétaire du bateau. Si son pokémon ne s’était pas jeté pour le protéger, l’homme aurait surement été gravement blessé, mais je ne m’en souciais pas le moins du monde. Je jetais alors un regard en coin aux quatres dresseurs autour de moi, qui, éberlués, étaient tétanisés. Je fis un léger signe et ma Kaorine, qui avait récupéré, les envoyant violemment valser contre les murs, les assommants sur le coup. J’avançais alors vers la brèche que j’avais créée, conscient que tous les regards étaient tournés vers moi. Je contemplais ainsi, de haut, l’équipage des pirates, ainsi que l’homme et son Dimoclès qui avaient été propulsé hors de l’habitacle. Le pokémon était K.O., mais son maitre, assis, semblait indemne, encore sous le choc. Mais je n’allais pas m’arrêter là.
Je fis alors sortir Shax, Caim, Zagan, Zépar et Paimon de leurs pokéballs. Mes compagnons sentaient ma rage que je ne dissimulais même plus. Furfur nous téléporta alors en bas, au milieu des assaillants, qui paraissaient peiner à comprendre tout ce qui était en train de se passer. L’homme, toujours assis, recula brusquement alors que j’avançais vers lui d’un pas décidé, accompagné de mes compagnons, tous plus prêts à en découdre les uns que les autres. Effrayé, il lança alors à ses alliés, pour les sortir de la léthargie dans laquelle mon arrivée les avait plongés.
« Qu’est-ce que vous attendez ! Débarrassez-vous de lui ! Protégez-moi ! » Leur cria-t-il.
Son ordre sembla les regrouper, puisqu’ils saisirent leurs pokéballs.
« C’est ça… » Murmurais-je, avant de leur hurler. « Venez ! Affrontez-moi ! » Et je finissais, un sourire carnassier au visage, aveuglé par la colère. « Et oubliez que vous n’avez aucune chance… »
Furfur mise de côté, mes compagnons se lancèrent dans la bataille en rugissant. Même Zépar, l’Hippodoccus endormi, avait un regard effrayant. Il n’était plus question de se battre de manière modérée, ou de faire preuve de mesure. Seul comptait l’anéantissement total de nos assaillants, et je retrouvais les sensations qui m’avaient étreint lors de mon ascension de la tour. Il n’y avait rien d’autre qu’un combat pour la survie, sans règles, ni honneur. Seul le plus fort resterait debout, et je n’avais pas l’intention de poser un seul genou à terre.
Le combat s’engagea violemment. Les bras croisés, je laissais Furfur transmettre mes pensées et mes consignes à mes compagnons, m’aidant aussi à les coordonner. Provoquée par Zagan, une puissante tempête de sable s’était levée, et mes compagnons ne lésinaient pas sur les moyens. Chacune de leurs attaques, dévastait un peu plus le pont qui s’était transformé en un véritable champ de bataille chaotique. Et, dans tout ce chaos, je ne remarquais même pas qu’Ivar et son équipe volaient autour du bateau. Il n’y avait plus que moi, et mes pokémons, contre le reste du monde. Et cette sensation était grisante.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Sam 9 Déc 2017 - 17:18
Alexandre Diame & Ivar Northway
baywatch II : Le retour
La déflagration qui provint de la cabine du capitaine du yacht fit sursauter l'ornithologue, toujours juché sur son Gueriaigle. Cependant, il sut de suite ce qui se passait alors : Alexandre était enfin de la partie, le vrai combat allait pouvoir commencer et Ivar pourrait enfin laisser libre court à toute sa fureur.
Mais il fallait d'abord récupérer les pokéballs volées. Les caisses étaient encore visibles sur le pont, seul problème : les nombreux dresseurs qui n'attendaient qu'une seule chose, qu'Ivar descende se battre contre eux. De son côté, Alexandre semblait déchaîné, ses pokémon se battant comme des forcenés sans faire attention à blesser ou non ceux qui s'opposaient à eux, la tempête de sable provoquée par Zagan brouillant la vue des opposants en plus de les gêner. Les pirates sur le pont de leur bâteau ne tardèrent pas à se tourner vers leur nouvel adversaire, ignorant le blondinet en pensant que ce n'était pas une menace à prendre au sérieux. Le jeune homme eut un léger sourire en coin avant de tapoter l'encolure de Feather pour qu'il se pose en plein milieux du pont, ses autres pokémon le suivant.
Le jeune dresseur se receptionna au sol avec légèreté tandis que Feather et Hrafn l'entourait, battant des ailes légèrement au-dessus de lui. C'est Scale qui attira le plus l'attention sur lui, les planches du pont craquant sous sa masse tandis qu'il se posait à son tour devant son dresseur. Mais Ivar déchanta quand il entendit un son provenant de la grille sous ses pieds, découvrant à la lueur de la lune des pokémon blessé et enfermé dans la cale du navire.
Le sourire mauvais d'Ivar prenait place sur son visage tandis qu'il voyait la femme qui l'avait agressé approcher avec son Scalproie et son armée. Il leva les bras en une parodie de chef d'orchestre, son visage se déformant de plus en plus à cause de la haine. Il comptait bien les détruire.
"Laissons parler la tempête. Ouragan, tout les trois !"
L'immense colonne d'air s'éleva dans les airs tout autour du garçon et de ses pokémon, le bateau se mit à tanguer, les planches émettant de sinistres craquements tandis que les lambeaux de voiles étaient malmenés. Dans l'oeil de la tempête, Ivar ne bougeait pas d'un pouce tandis que ses compagnons battaient l'air de leurs puissantes ailes, créant les bourrasques. Le vent sifflait à ses oreilles, si bien qu'il n'entendait presque plus les détonations dues aux attaques d'Alexandre sur l'autre bateau.
"Pleine puissance !" Beugla-t-il afin que ses pokémon l'entende et la tornade ne tarda pas à gagner en largeur, emportant avec elle des dresseurs malchanceux qui n'eurent pas le temps de s'éloigner à temps. L'un des mâts craqua et s'envola, emportant avec lui d'autres pirates et leurs pokémon qui tombèrent à l'eau en criant. Alors que le plancher menaçait de céder sous ses pieds, les deux rapaces et le dragon arrêtèrent l'attaque, quelques débris tombant autour d'eux. Il ne restait plus grand monde sur le pont, la plupart des adversaire du jeune homme ayant fuit ou s'étant fait emporter dans la mer à cause de la tempête : il ne restait que la femme aux courbes généreuses et deux de ses hommes, qui regardaient le spécialiste d'un oeil mauvais.
"Je vais vous démolir."
La phrase était sortie de la bouche d'Ivar, froide et cinglante, ne leur laissant même pas le temps de reprendre leurs esprits. Le Scalproie de ce qui semblait être l'une de leur cheffes, fixait Scale. Il ne tarda pas à foncer sur le grand dragon, sans réfléchir, sans même attendre un ordre de sa dresseuse.
"Accueille-le avec Poing de Feu."
Le dragon orange fit un pas sur le côté, rapide, bien plus que ce que le Scalproie pensait et lui envoya un coup de poing des plus massifs en pleins dans la tête et l'étrange pokémon de métal fut propulsé en arrière avant de briser la barrière du bastingage et de tomber à l'eau lui aussi. Le Dracolosse poussa un cri effrayant en direction de la dresseuse et des deux hommes tandis que celle-ci sortait une pokéball de son décolleté. Un grand Drattak ne tarda pas à apparaître, répondant à la provocation de Scale.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Sam 9 Déc 2017 - 18:00
Baywatch II : Le retour
Si le combat aurait pu paraitre confus à n’importe qui qui venait de l’extérieur, tout était limpide. La synchronisation que j’avais avec mes pokémons, couplée avec l’organisation terrifiante et méthodique de la Kaorine qui m’assistait directement, me permettait de combattre sur mes six flancs différents. Pour la première fois depuis bien longtemps, je ne retenais pas mes coups. Cela ne venait pas nécessairement de ma colère, ou de la rage que j’avais éprouvée lorsque j’avais vu mes deux amies aussi salement touchées. Non, j’aurais menti si j’avais prétendu quelque chose de similaire. La vérité était que tout ça n’était qu’une excuse. Une excuse, un test, un entrainement… Rien n’existait à l’extérieur de ce combat. Il ne devait y avoir qu’un vainqueur dans cette opposition, et je ne m’étais pas façonné pour perdre aujourd’hui pour une bande de dresseurs au rabais, dont seul le nombre permettait de me tenir tête.
De me tenir tête ? Il aurait été aberrant d’utiliser une description si loin de la réalité. Malgré leur surnombre évidant, ils étaient submergés par les attaques féroces de mes partenaires. Je n’avais presque plus besoin de leur donner des consignes. Ils connaissaient nos stratégies, ma façon de combattre et, surtout, nous étions si proches depuis si longtemps que les mots étaient presque inutiles. Je restais alors au milieu de ce chaos, les bras croisés, un léger sourire aux lèvres. Je voyais Caim pulvériser presque chacun de ses adversaires sans effort, une lueur qui reflétait la mienne dans le regard. Il enchainait, combat après combat, et avançait pas à pas vers ses adversaires, qui n’avaient d’autre choix que de reculer. Cette attitude, froide, et menaçante, commençait à décourager le petit groupe de dresseurs qui lui faisaient face.
Shax, lui virevoltait dans les airs, aidé par les vents arrière qui gonflaient ses ailes et le faisaient accélérer, chargeant chacune de ses cibles de manière méthodique. Aussi insaisissable que lui, Paimon était rapide, méthodique, et son regard était aussi froid que l’acier qui couvrait ses pattes. Zépar, plus calme et pataud que ses congénères, ne bougeait presque pas. Mais son attitude était une façade, et il suffisait de voir les dégâts colossaux qu’il infligeait au Navire et à ses adversaires pour s’en rendre compte. Fort heureusement, le Yacht était grand et particulièrement solide, car, dans le cas contraire, les Séismes, Lames de Roc, Eboulement et Abimes qui le secouaient aurait vite eu fait de l’envoyer par le fond. Zagan, lui, laissait libre court à sa férocité, chargeant à vue les pokémons adverses et poussant des rugissements de triomphe à chaque fois qu’un ennemi tombait sous ses coups. Nous dominions, reprenant du terrain mètre par mètre, implacables.
A travers la tempête vint ensuite le calme, qui retomba brusquement. Quelque chose se tramait. Lorsque la tempête retomba, je compris finalement la raison de l’arrêt brutal des combats. Mais je m’étais trompé. Ce n’était pas parce que nos adversaires préparaient une contrattaque. Se relevant les uns les autres, les pirates me regardaient avec un air hébété. Il n’y avait plus en eux la moindre parcelle de combativité. Je les parcourais alors de mon regard d’ambre, alors qu’une déception sans nom s’était frayé un chemin jusque dans ma poitrine.
« Alors c’est tout ?! » Leur criais-je. « C’est tout ce que vous avez ?! » La colère avait à nouveau pris le dessus, alors que je tournais mon regard vers le riche propriétaire toujours assis par terre. Lentement, pas à pas, je me rapprochais alors de lui. Il se releva prestement, et trifouilla quelque chose à sa ceinture. Une pokéball, qu’il s’empressa d’utiliser. Un Golemastoc apparu alors devant moi, me toisant de toute sa hauteur.
Aucun de mes pokémons ne bougea, et je ne stoppais pas ma course. Je plongeais alors mes yeux dans le regard vide du pokémon sol, qui, malgré les ordres véhéments de son dresseur, n’osait même pas esquisser le moindre geste. Comme instinctivement, lorsque je fus à sa hauteur, il s’écarta sous les yeux médusés de son « propriétaire ». Je finissais alors de m’approcher de lui, le saisissant brutalement au col, et le soulevant dans les airs.
« Pathétique. » Lui crachais-je, inconscient de ce qui se passait sur le bateau des pirates.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Lun 11 Déc 2017 - 22:23
Alexandre Diame & Ivar Northway
Baywatch II : Le retour
Ivar jaugeait son adversaire du regard, observant le Drattak et sa fière allure. La dresseuse se tenait droite et le fixait en retour, la tension montait tandis que les deux dragons grondaient en se faisant face. Tandis qu'il entendait un son sur la gauche, le Gueriaigle surgit en utilisant Abri : Le Scalproie venait de revenir, toutes lames dehors en se jetant sur le dresseur. Les pirates n'étaient visiblement pas là pour rigoler, et bien que la plus grande partie d'entre eux avaient maintenant peur, leur cheffe semblait bien décidée à le vaincre.
Le Scalproie reprit rapidement sa place prêt de sa dresseuse tandis que Feather se postait aux côtés du Dracolosse. Mais contre toutes attentes la femme fit revenir le type Acier dans sa pokéball, un léger sourire sur les lèvres. Ne comprenant pas cette manoeuvre, le jeune homme essaya de cacher cette surprise, seulement l'instant d'après, le grand Drattak se jeter sur Scale, toutes griffes dehors.
"Draco-queue !"
Le choc queue contre griffe fut violent et les deux pokémons reculèrent sous le choc, le plancher craquant à nouveaux sous leurs pattes. La femme s'était mise à rire quand à elle et le Drattak lança son attaque suivante, copiant la technique du Dracolosse qui s'enfonça légèrement plus dans le bois, encaissant le choc après avoir utilisé Abri instinctivement. La rotation du dragon adverse le mettait légèrement au-dessus de Scale et il maintenait son altitude légère en battant de ses grandes ailes.
"Vitesse Extrême pour arriver au-dessus de lui ! Laisse toi tomber de toutes tes forces avec Poing Glace !"
Le Dracolosse ne se fit pas prier, s'appuyant sur ses pattes arrières pour se propulser en percutant le Drattak avant de retomber sur lui, ses poings luisant alors d'un éclat bleuté. Les deux grosses pattes glacées percutèrent le Dragon adverse en pleine tête, surprit par le mouvement, qui alla s'éclater au sol, terminant d'achever le plancher du pont du bateau qui s'effondra sous lui. Par chance, le plancher sous les pieds d'Ivar ne s'effondra pas et le jeune dresseur ne se démonta pas, ne laissant même pas le temps à son adversaire de se reprendre.
"Draco-Rage ! Achève-le !"
Une grande langue de flamme violette s'échappa de la bouche de Scale, venant disparaître dans le trou nouvellement créée. L'attaque gagnait de plus en plus de puissance, le rayon de celle-ci venant même à doubler par rapport à d'habitude et le garçon mit un moment à comprendre que son pokémon venait non pas d'utiliser Draco-Rage mais bel et bien une nouvelle attaque. La température commençait à grimper quand le dragon cessa son attaque et leur adversaire se précipita sur le précipice pour rappeler son pokémon.
Mais la cale du bateau était en train de s'enflammer, avec toutes les marchandises et surtout, les pokémon encore coincés à l'intérieur. Sans réfléchir, Ivar se laissa tomber en contrebas, bien déterminé à les faire sortir de là.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Mer 13 Déc 2017 - 14:17
Baywatch II : Le retour
Le calme retombait autour de moi, et, curieusement, je ne me sentais pas apaisé pour autant. Pourtant la bataille était gagnée, du moins, pour ce qui me concernait. Mais ce n’était pas suffisant. Du moins, pas pour moi. J’étais déçu, et c’était un doux euphémisme. Les sensations que j’avais pu ressentir dans la tour, et donc lors de la bataille, avaient disparues. J’avais cru qu’affronter les prétendus rangers, ici, couplé à une rage que je pensais commune à celle qui m’avait étreint la poitrine juste avant de commencer mon ascension dans la tour du gouvernement. Pourtant, depuis, rien n’avait plus été pareil, et l’exaltation du combat final au sommet contre Matthis n’avait jamais trouvé d’égal, même pas dans l’affrontement de la championne de type glace, pourtant avantagé face au mien. Non, tout cela était décevant, vraiment. Je n’avais même pas eu l’impression de forcer ou de faire preuve d’inventivité pour arriver à me défaire de mes adversaires qui, stupidement, avaient essayé de m’affronter de face.
Je laissais alors brutalement l’homme retomber au sol, toisant mes ennemis avec un dédain palpable. Les enjeux de ce combat me semblaient tellement dérisoires par rapport à ce que nous avions d’ores et déjà affronté, que je ne parvenais même pas à ressentir un quelconque soulagement ou une satisfaction par rapport à ma victoire. Non, c’était même un échec, pour eux et pour moi. D’une voix neutre, mais qui trahissait un mépris certain, je m’adressais alors à mes adversaires défaits.
« Vous pensiez vraiment, avec des forces et des stratégies aussi ridicules, pouvoir réussir ? Soyez réalistes, au moins, les convictions et la force d’anima étaient un minimum intéressant, ce qui en faisaient des adversaires dignes de ce nom. Vous ne méritez même pas que je vous retienne de force. Faites ce que vous voulez. » Je me retournais alors pour prendre la direction de l’intérieur du bateau, ne souhaitant qu’oublier ce court passage qui ne marquerait pas bien plus ma vie qu’un autre, lorsque je vis soudain les flammes.
Ce n’était pas le bateau de croisière qui était en feu, mais bel et bien celui des pirates, où s’était dirigé Ivar, lorsque je l’avais vu passer au dessus de ma tête. J’avais oublié le principal. Faisant alors aussitôt revenir tous mes pokémons mis à part Furfur, ma Kaorine, je m’élançais vers l’avant du bateau de plaisance, pour découvrir la scène. Les pokémons étaient bloqués dans la cale du navire en flamme. Je n’eus pas besoin de parler pour que la Kaorine me téléporte sur le pont, alors que j’analysais calmement la situation. Je me posais alors la question de manière muette, sachant que le Pokémon psy suivait le fil de mes pensées. « Tu penses que tu pourrais aider à transporter les pokéballs ? » J’entendis alors la voix gutturale de Furfur me répondre. « Les pokéballs ne poseront pas de problèmes, mais, le soucis, c’est que je ne peux pas vraiment les téléporter sans savoir où je vais. » Je souriais alors, une idée naissant dans mon esprit. Je décrochais de ma ceinture la pokéball de Paimon, que je fis apparaitre, avant de lui donner mes consignes.
« Paimon, j’ai besoin que tu creuses. Dégage la voie pour que Furfur puisse aider Ivar à récupérer les pokéballs. » La minotaupe hocha alors la tête avec le plus grand calme, et se mit, à l’aide de ses puissantes griffes en acier, à creuser en cercle concentriques pour dégager la voie. Elle atterrit alors souplement, une fois que son travail fut fini, au pieds d’un dresseur blond que je connaissais plutôt bien. Je lui lançais alors.
« File moi un coup d’patte, j’aurais pas le temps de tout récupérer avant que le bateau coule ! »
Dernière édition par Alexandre Diame le Mer 3 Jan 2018 - 15:05, édité 1 fois
Max Lochlainn
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Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Mer 27 Déc 2017 - 3:20
Alexandre Diame & Ivar Northway
Baywatch II : Le retour
Alors que les flammes prenaient de la hauteur et de la force, la chaleur grimpait, devenant rapidement étouffante. Ivar réussit à extirper une première caisse remplie de pokéball de sous une planche avant de la sortir précipitamment : Scale et lui avaient rudement amoché le bateau. Plus qu'ils ne le pensaient de prime abord.
Le grand dragon aux écailles oranges récupérait la-dites caisse, venant l'emmener sur le pont du bateau, à un endroit ou elle serait plus en sécurité. Alors que Scale revenait dans le trou béant de la cale, Ivar lui tendait une seconde caisse. Alors que le Dracolosse s'envolait, le bateau se mit à trembler et le jeune homme se mit sur ses gardes, par réflexe. Tout ses pokémons étaient à l'extérieur, les deux rapaces volant certainement autour de l'embarcation des voleurs pour vérifier que personne ne s'échappe.
Mais la silhouette qui apparut était amicale et le jeune homme se détendit puisqu'il s'agissait de Paimon qui venait de briser les planches pour rejoindre le blondinet. Alexandre ne tarda pas à arriver lui-aussi, aux côtés de Furfur.
"File moi un coup d’patte, j’aurais pas le temps de tout récupérer avant que le bateau coule !"
"C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! répondit Ivar en réprimant un rire, se remettant au travail rapidement sans se préoccuper de la chaleur qui augmentait encore. Dépêchons-nous ! Je n'ai pas envie de finir cramé !"
Les deux jeunes gens avançaient vite, mais le feu prenait rapidement de l'ampleur. Malgré cela, les caisses furent rapidement dégagées, surtout grâce à l'aide de la Kaorine qui les téléportaient à l'extérieur, sur le pont du yacht. Par endroit, les planches brûlantes tombaient et le blondinet eut bien de la chance que l'une d'entre elle ne lui tombe pas sur la tête.
Mais alors qu'ils pensaient avoir finit, un petit jappement sourd s'échappa d'entre deux planches, Ivar se tournant instinctivement dans la direction du bruit. La source en était invisible entre les planches incandescentes et la fumée noirâtre qui remplissait de plus en plus la cale du bateau, le dresseur avait beau plisser les yeux, il n'arrivait à voir ce qui était encore coincé quelque part dans la cale.
"Alex ! Je crois qu'il y a un pokémon qui est encore coincé là-bas ! cria le spécialiste en se tournant vers son ami. Caim ne pourrait pas nous aider ?!"
Le stress commençait à sérieusement monter et Ivar était à bout de souffle après ces quelques mots, tant il avait respiré de la suie et de la fumée. Il se mit à tousser en s'éloignant de la source du feu alors qu'une nouvelle planche tombait, leur barrant le passage.
Sujet: Re: Baywatch II : Le retour [Pv. Ivar] Mer 3 Jan 2018 - 15:38
Baywatch II : Le retour
Dans la cale du bâteau, la situation était en train de devenir plus ou moins critique. L’incendie commençait à sérieusement ravager l’embarcation qui n’allais pas tarder à finir en épave, surtout à ce rythme-là. Avec l’aide du blondinet, nous parvînmes à extirper la majeure partie des pokémons, ou plutôt des pokéballs, coincées dans les caisses assaillies par les flammes. Furfur était peut-être le meilleur élément que nous possédions dans cette bataille contre les éléments, car elle nous permettait de téléporter rapidement les caisses et de les mettre en sécurité sans avoir à les bouger à la main, ce qui aurait surement pris beaucoup plus de temps. En observant le chaos autour de nous, je ne pus m’empêcher de me faire la réflexion selon laquelle je retenais Ivar et Artémis sur les remarques qu’ils me faisaient concernant la destruction des lieux de mes combats. Cette fois-ci, c’était le bateau sur lequel avait combattu Ivar qui sombrait lentement dans la mer, et pas le mien. Il fallait le notifier. Cette simple pensée m’arracha un sourire, un peu plus détendu. Nous avions presque terminé et, même si autour de nous le feu ne cessait de gagner du terrain, nous serions bien vite sortis de cet enfer.
Soudain, la remarque d’Ivar me tira de mes pensées, alors que je me tournais à mon tour vers la source du bruit que nous venions d’entendre. Cachés sous des planches enflammées, de petits jappements se faisaient entendre, synonyme qu’un petit pokémon était coincé dessous. Malheureusement, l’idée d’Ivar n’allait pas beaucoup nous aider. Laggron était un pokémon particulièrement puissant, mais bien incapable d’éteindre un incendie seul à un état aussi avancé. Aussi, les seuls armes qui lui restaient ne feraient qu’endommager d’avantage le bateau, ce qui n’aurait pour effet que de le faire sombrer plus vite. Je répondais donc à mon ami.
« Si ton objectif c’est de faire couler ce bateau plus vite, c’est clair que Caim est le meilleur candidat. » Lançais-je, sur un ton légèrement ironique et amusé, avant de poursuivre. « Non, je vais utiliser Paimon pour tenter de dégager la voie un peu plus subtilement ! Normalement c’est le dernier, donc commence à remont-… » Je me coupais brusquement, voyant que les planches venaient de couper l’une de nos stratégies de repli.
A l’aide de Paimon, je déchirais alors l’une de mes manches pour l’accrocher, comme un masque, devant ma bouche, et éviter de respirer les fumées toxiques. Puis, je fis un signe à Furfur, lui demandant mentalement de téléporter le jeune homme et ses pokémons sur le pont, ce qu’elle fit. Pendant ce temps, je commençais à voir avec Paimon pour la découpe des planches sans blesser le pokémon bloqué en dessous. L’opération mis un bon moment pour fonctionner, mais nous parvînmes finalement à extirper le petit évoli terrorisé de la masse enflammée. En revanche, il nous était de plus en plus difficile de voir quoique ce soit à travers toute la fumée noir qui se dégageait du feu. Nous entendîmes soudain un grand craquement, puis le sol commença à pencher. Le bateau commençait à couler. D’un coup, la silhouette providentielle de Furfur apparut, et je me jetais à son encontre, tout comme Paimon, le petit pokémon dans les bras. Je me retrouvais alors allongé sur le pont du bateau, la peau encore fumante, respirant pleinement l’air frais, avant d’éclater de rire.