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Nom : Collin
Prénom : Nina
Âge : 25 ans
Région d'origine : Johto
Palier 1 : Archétype : Combattant
Feat : Nora | RWBY
Identité
Comment vous décrire le caractère de Nina? On pourrait par exemple faire une liste en commençant par les points les plus évidents et finir par les subtilités. On est d'accord? Bien.
Tout d'abord, lorsque vous rencontrez Nina, la première chose que vous voyez c'est qu'elle est très extravertie. Non, c'est encore trop faible comme mot. Elle n'a pas peur d'aller vers les gens pour leur parler, les inviter à boire un verre avec elle, leur raconter sa vie où leur proposer son aide, même si cette personne est tranquillement installée dans son transat. L'idée que quelqu'un veuille t'être seul ne lui vient pas tout de suite à l'esprit. Ce qui fait d'elle quelqu'un de très chaleureuse mais aussi plutôt envahissante.
Le deuxième point, qui rejoint le premier est qu'elle parle. Tout le temps, sauf quand vous lui répondez, (c'est l'un des rares moyens de la faire taire). En dehors de certaines circonstance, il semblerait qu'elle est angoissée par le silence. S'il n'y a pas de raison de se taire, autant en profiter pour discuter. Alors bien sûr, en grandissant, elle a appris à contrôler cette lubie, mais petite, même bébé, elle gazouillait à longueur de temps. Doubler sa volubilité à sa curiosité sans limite, et vous serez couvert de question.
Ce qui nous mène au troisième point, (remarquez comme tout s'enchaine avec aisance et légèreté), la curiosité. Nina est curieuse de tout. Mais vraiment de tout. La physique quantique, la biologie, l'art dramatique du IIIème siècle dans la région de Bourg Palette, l'étude comportementale des Cheniti durant l'hiver de 1571. Tout l'intéresse. L'une des solutions que ses parents ont trouvé pour l'occuper fut la lecture. Plonger la dans un bon livre, et la jeune fille si alerte et prête pour l'aventure sera imperturbable, calme et silencieuse. Le monde pourrait s'écrouler autour d'elle, il sera peu probable qu'elle réagisse. Ainsi elle peut lire énormément, et pour son grand regret, ne peut hélas pas acheter Et le pire, c'est qu'elle est capable de retenir toutes ses informations, mais aussi d'oublier son rendez-vous chez le médecin ou l'endroit où elle a posé ses chaussures. Une méoire sélective particulière en quelque sortes.
Pour résumer, Nina est sociable, beaucoup trop sociable. Elle parle beaucoup et aime vivre des aventures, en faisant preuve d'une témérité très dangereuse pour sa santé et celle des autres. Elle aime apprendre de nouvelle chose. Oh, un dernier truc. Être aussi excité, lui donne un appétit monstrueux, capable de rivaliser avec un Ronflex, de même qu'un sommeil très profond. Même si elle parle et ronfle légèrement dans son sommeil, rien ne pourrait la réveiller. Et personne ne voudrai la réveiller. Pas qu'elle soit de mauvaise humeur, bien au contraire. La phase de transition entre le sommeil et la surexcitation est beaucoup trop courte.
Physique
Une tignasse de cheveux ébouriffés roux sur la tête, des yeux verts rieurs, un air moqueur et taquin toujours de bonne humeur, quand il n'est pas extrêmement pensif. C'est là la description de Nina. Un mètre soixante quinze, les cheveux courts, et bien souvent habillée en vêtement pratique plus que beau. Il faut bien ça pour que Nina soit à l'aise quand elle fait les quatre cents coups.
Son corps est élancé, et ses formes généreuses mais sans plus. La nature a fait ce qu'il fallait pour qu'on se rappelle qu'elle était une femme, mais pas trop pour qu'elle n'en soit pas trop gênée.
Je voudrai un bonhomme de neige !
Papa ! Maman ! Papa ! Réveillez-vous ! Il a neigé ! Venez voir ! Allez debout ! Il a neigé ! On va voir des bonhommes de neige ! Non, une bataille de boule de neige ! Ou un igloo. Oh je sais, on va faire les trois. Allez debout ! Les deux adultes eurent du mal à comprendre ce qui leur arrivait. Même avec le temps, ils n’avaient toujours pas pris l’habitude des réveils tonitruants de leur filles. Secoués de toute part, piétinés par une Nina surexcitée qui sautait partout sur le lit en criant, ils furent bien obligés de se réveiller. Louis posa son regard sur le plafond où l’heure était projetée par son réveil. 5:34. Un dimanche, il était réveillé à 5:34 par sa fille. Pourquoi au monde, fallait-il qu’elle soit si active ?
Nina, il est encore trop tôt, il fait nuit dehors. Oui mais y a de la neige ! Il a neigé cette nuit, on va jouer. Allez, debout. Nina, va te préparer, j’arrive. [/b]La voix calme de Maria eut l’effet escompté et la tornade qu’était sa fille disparu dans le couloir avec un crie de joie.
Louis se tourna vers sa femme en s’enfonçant un peu plus dans ses couvertures.
Il est hors de question que je sorte du lit avant au moins le lever du soleil. Ca vient de ta famille toute cette énergie. Comment elle fait pour dormir aussi profondément, si profondément que même un marteau-piqueur ne la réveillerait pas et l’instant d’après sauter partout comme un Spoing sous caféine. Ta fille, ton problème. Maria sourit à son mari et lui dépose un doux baiser sur le front.
Pas de problème, j’y vais. Mais je crois me rappeler que le jour où j’ai vu mon époux pour la première, qu’est-ce qu’il faisait déjà ? Ah oui, il était en train de s’essayer en parachute depuis le toit de la tour de Chimie de l’université. Et que à peine atterri et après avoir failli mourir, il était partant pour un second tour. Mais tu dois avoir raison, Nina doit tenir de moi. Maria aimait bien taquiner son mari.
A eux deux, ils formaient un couple surprenant aux premiers abords. Maria était très douce, d’une patience et d’un calme incroyable. Toujours souriante et aimable, personne ne l’avait jamais vu s’énerver. Elle obtenait toujours ce qu’elle voulait sans vraiment qu’on sache comment. D’un autre côté, Louis avait un caractère plus franc, plus dynamique, à l’image de sa fille, bien qu’avec l’âge il se soit calmé. Ils étaient le jour et la nuit et bien des gens jalousaient leur amour. Un amour qui avait donné naissance à une petite tornade rousse, pleine de joie et curieuse de tout.
Tandis que sa mère sortait du lit et que son père replongeait dans un sommeil profond, Nina était déjà prête. Un pantalon, un t-shirt, un pull, un bonnet, des gants, une écharpe, un gros manteau, et ses bottes en caoutchout avec un motif d’Axoloto dessus. La petite de 6 ans connaissait déjà la chanson et était très dégourdie pour son âge. Elle passa en trombe dans le salon, puis courut dans la salle à manger pour finalement trouver ce qu’elle cherchait dans la cuisine. Elle enlaça la vieille Grahyéna qui la regardait d’un air fatigué.
Grahy, il a neigé. On va dehors. Allez viens, on va joue dehors.La gamine disparut dans le couloir et le vieux Pokémon se leva pour la suivre d’un pas lent avant de retourner vers sa panière.
Sa mère arriva enfin, et ouvrit la porte. Nina s’engouffra dans entre les jambes de sa mère et se précipita à l’extérieur, dans la nuit noire. La rue était éclairée par quelques lampadaire et les quelques flocons descendaient timidement pour disparaitre sur le sol.
Maman, elle est où la neige ? Je ne sais pas mon ange, peut-être plus loin. Mais à la télé ils ont dit qu’il y aurait de la neige ici. Allons la chercher alors. La petite Nina poussa un cri de joie et se mit à courir dans une direction.
Par-là, maman ? Peut-être mon ange. Maria suivit sa fille qui courut dans tous les sens pendant dix minutes regardant après la neige qu’elle attendait depuis un an, comme chaque hiver depuis qu’elle sait ce qu’est la neige et que son cerveau à imprimer l’idée de cycle. Sous les voitures, dans les buissons, dans les plaques d’égouts, rien n’échapper à son regard, mais aucune trace de la neige, pourtant annoncer par l’homme dans la télévision.
A bras maman. Plaît. Une Nina toute déçue tendait les bras à sa mère qui se mit à la porter.
Elle est où la neige ? Le monsieur il a dit qu’il y aurait de la neige. Peut-être plus tard mon cœur, il est encore tôt, elle est peut-être en retard. On va encore la chercher un peu. Nina hocha de la tête et sa mère continua sa balade nocturne quelques minutes avant de repartir vers la maison. Nina s’était endormie dans ses bras, sans grande surprise. Il était très temps pour une petite fille de cet âge et elle se dépensait très rapidement. Il y avait des avantages et des inconvénients à avoir une pile électrique comme petite fille. Eveillée, elle ne s’arrêtait jamais, mais elle n’était pas difficile à s’endormir.
Maria remit sa fille dans son lit, baisa son front en remontant les couvertures dessus et sourit au visage souriant de sa fille, qui marmonnait des paroles inintelligibles à ses rêves. Même endormie, elle continuait à faire du bruit. Quand elle retourna dans son lit, la voix de Louis la fit sursauter.
Tu crois que ça va s’améliorer en grandissant ? Je ne sais pas. Est-ce que tu t’es assagi avec l’âge ? C’est bien ce que je craignais. Nous avons créé un monstre. Tais-toi et dors. Maria frappa de son oreiller son mari moqueur qui se retourna en riant. Elle éteignit la lumière et se rendormit. Nina ne devrait pas se réveiller avant onze heure maintenant.
Je te choisis
A dix ans, c’est l’âge auquel on reçoit son premier pokémon. A Ebenelle, les enfants d’éleveur de pokémon de dragon n’ont pas vraiment le choix puisqu’on leur assigne un jeune dragon pour leur plus grande joie. Etant donné que la famille de Nina ne faisait pas parti de ce cercle et qu’elle avait de la famille à Bourg Envol, il fut décidé de demander au professeur Orme s’il voudrait bien remettre à la bonne garde de la petite rousse, son premier Pokémon. Et en profiter pour rendre visite au cousin.
Le Professeur les accueillit et discuta avec les parents pendant que Nina se baladait au milieu des créatures de poches que l’éminent chercheur gardait à ses côtés. Son regard croisa celui d’un Kaïminus. Ce dernier était en train de faire le pitre lorsqu’il remarqua la présence de la petite fille. Il s’approcha d’elle et ils se regardèrent quelques minutes, à un mètre de distance. Nina qui avait parlait à tous les Pokémons resta silencieuse devant le Pokémon eau.
Salut, je m’app… Elle ne finis pas sa phrase.
Le Kaïminus lui cracha un Pistolet à O en pleine figure. La puissance et la surprise de l’attaque firent voler la gamine jusqu’à pied de ses parents. Le professeur horrifiait commença à articuler des excuses tout en s’abaissant et prenant des nouvelles de Nina alors que ses parents n’avaient toujours pas bougé. Mais la gamine se redressa avec un grand sourire.
Toi ! Là-bas ! Si je t’attrape tu vas voir. Sous le regard médusé du professeur Orme, elle se mit à courir après l’arroseur qui fuyait en poussant des cries de joie. Le chercheur regarda les parents qui paraissaient légèrement dépité mais absolument pas surpris.
Je crois que si elle devait choisir, ce sera ce Kaïminus. Ils vont être inséparable et insupportable tous les deux. On ne peut pas faire de meilleur choix. Si vous le dîtes, je ne vois rien à redire. Fut tout ce que l’homme put répondre au couple. Il regarda la gamine jouer avec la Kaïminus. En effet, ils semblaient tous les deux bien s’entendre.
Tu t’appelleras Toti et ensemble, nous ferons des choses énormes. Toréador, prend garde.
Maria et Louis avait fait aussi vite qu’ils avaient pu. L’hôpital les avaient appelés pour leur annoncer que leur fille était aux urgences et avait eu un accident. Bien qu’ayant l’habitude de voir Nina rentrer avec des bleus et des griffures, jamais cela n’avait été assez grave pour finir aux urgences.
Ils traversèrent les couloirs la mine inquiète puis entrèrent dans la chambre qu’on leur avait indiqué. Assise dans son lit, le bras droit plâtré en écharpe, un grand sourire sur les lèvres, Nina discutait avec l’infirmière comme si tout allait bien. La pauvre femme souriait aussi et répondait aux questions de la jeune fille sur le fonctionnement de l’hôpital, sur ses études, sur sa vie, en fait sur tout et n’importe quoi. Toti, en bout de lit, dormait bruyamment.
L’infirmière et Nina remarquèrent les parents dès leur entrée.
Qu’est-ce qui s’est passé ? qu’est-ce qu’elle a fait ? Comment va-t-elle ? La voix de Maria laissa échapper l’inquiétude que la mère contenait. A l’inverse de son mari qui transpirait l’inquiétude, Maria avait fait de la dissimulation des émotions négatives un art de vivre.
L’infirmière lui fit un sourire rassurant.
Tout va bien, plus de peur que de mal. Juste un bras cassé et une bonne série de bleus. Pour le reste, je vous laisse voir ça avec Nina. J’ai l’impression que votre curieuse petite fille à bien besoin de parler. Au revoir Nina. Au revoir Françoise. Nina regarda l’infirmière sortirent et fit un sourire éclatant à ses parents.
Oh non, jeune fille. Cette fois-ci tu ne vas pas t’en sortir avec un sourire plein de fierté. On ne se casse pas le bras pour s’amuser ou en restant sagement allongée pour regarder les nuages. Maria avait froncé les sourcils, ce qui voulait dire chez elle qu’elle n’était pas d’humeur à trop rigoler et donc Nina devait lui dire la vérité. Or la jeune fille, qui rougit à peine, savait bien que la vérité valait un mensonge devant la bêtise qu’elle avait faite. Pourtant sur le moment ça paraissait amusant et ça avait été amusant. C’est la fin qui a été plus compliqué.
Papa avait raison. On ne joue pas sur Les Tauros, ils n’aiment pas ça. Maria se tourna vers Louis avec une lueur meurtrière dans le regard avant de se tourner de nouveau vers sa fille.
Tu as quoi ? Et bien, j’ai voulu vérifier si c’était vraiment amusant de chevaucher un Tauros. Alors oui c’est amusant, mais c’est compliqué. Tu as quoi ?Papa m’avait dit qu’il l’avait fait. C’est sans danger non ? Tu lui as dit quoi ? Le regard stupéfait de Maria se posa sur son mari qui avait tout aussi surpris.
Je ne lui ai jamais parlé de faire du rodéo sur des Tauros. Je n’ai jamais fait ça. Le truc le plus proche que j’ai fait, ça été du rodéo sur Rhinoféros. Oui ! C’est ça, avec les Rhinoféros. Mais y en a pas dans le coin, alors je me suis dit qu’un Tauros ferait l’affaire. Le regard de Maria se posa alternativement sur Nina et sur Louis. Elle n’en croyait pas ses oreilles. Quelle idée de raconter les bêtises qu’il avait fait étant jeune. Nina n’avait pas besoin de ça pour se mettre en danger. Son instinct de survie l’empêchait de mourir, mais pas de ne pas mettre sa vie en danger. La gamine de treize ans avant des priorités dans la vie et une devise : Si ça à l’air marrant, on essaye, on s’occupera du danger plus tard. Et Louis lui raconte ses exploits de jeunesse. C’était bien sa fille. Nina avait hérité de presque tous les traits de sa mère, surtout de sa crinière flamboyante, de sa faculté à rester concentrer sur les livres et de son intelligence, il n’y avait aucun doute. Mais son caractère venait tout droit de son père. Cette capacité a considéré le monde comme un immense terrain de jeu.
Maria poussa un soupir en fermant les yeux. Louis et Nina savaient ce que ça voulait dire.
L’important c’est que tu n’es rien de grave. Je ne peux rien dire d’autre. Louis bondit presque sur le lit de sa fille et ils commencèrent à discuter de leurs exploits respectif. Heureusement que Louis ne prenait pas part physiquement aux bêtises de sa fille et ne faisait que les encourager. Il était difficile d’avoir deux enfants à la maison.
L’aventure, c’est l’aventure.
Nina ! Nina ! Nina, tes amis sont là et ils t’attendent. La voix de sa mère faisait difficilement son chemin dans les ténèbres qui embrumaient l’esprit de Nina. Elle était en plein rêve, mais de quoi ça parler, aucune idée. Mais bon, ses amis étaient là, alors la jeune adolescente allait sûrement passer une bonne journée. Probablement sur la falaise. C’était cool les vacances à Oliville. Cela changer des montagnes d’Ebenelle et de son côté reculé et isolé.
Attends une minute. Mes amis sont déjà là ? ILS SONT DEJA LA ! Nina ouvre brusquement les yeux et regarde son radio réveil qui n’est plus sur sa commode. Ca y est ça lui revient. Allongée sur le ventre, le drap à terre, elle avait mis sonner son réveil à 8h30 pour se préparer avant l’arriver de ses amis de vacances. Sauf que quand l’objet avait tenté de réaliser sa mission. Nina l’avait débranché et envoyé valdinguer à travers la pièce après avoir sonner dix bonnes minutes sans obtenir de résultats. La jeune femme avait alors juste suffisamment émergé pour réduire au silence ce trouble-fête. Et maintenant, elle était à la bourre.
Bondissant hors de son lit, renversant au passage Toti qui dormait aussi profondément qu’elle à ses côtés, et elle attrapa son maillot de bain, qu’elle enfila à la hâte, quitta son T-shirt noir, flanqué RED en rouge dessus, pour mettre un top pris au hasard parmi le tas de vêtement qu’elle considérait comme encore assez propre pour être porté mais pas suffisamment pour être correctement plié. Elle sauta dans un bermuda et fourra une serviette et des sous-vêtements de rechange dans un sac. Puis elle traversa la salle à manger en vitesse, attrapant la gamelle que sa mère préparait tous les matins pendant les vacances en prévision d’une potentielle expédition surprise de sa fille. Comme souvent, elle n’avait pas prévenu ses parents qu’elle sortait. C’était une liberté qu’ils lui laissaient pendant les vacances. Elle était pleinement libre.
Elle embrassa au passage sa mère et son père, assis tous les deux à la table pour le petit déjeuner et sorti en prenant ses baskets. Son Kaïminus la suivit tout aussi excité.
Bonjour papa, bonjour maman. Bonne journée ! Merci maman ! Ne m’attendait pas ce midi. A ce soir. La porte de l’appartement claqua après le passage de Nina et de son Pokémon. A travers la porte, on l’entendait saluer ses amis avec plein d’énergie et ses derniers se moquaient d’elle, sous prétexte qu’elle ne s’était pas levée.
J’ai cru voir passer ma fille à un moment. J’ai dû rêver. Louis souriait à Maria après le passage leur fille. Elle était fille unique et ce n’était pas un mal. Deux comme Nina et le monde exploserait.
Sac sur le dos, le groupe de six jeunes marchaient d’un pas rapide en faisant beaucoup de bruit. Nina bondissait partout et donnait au groupe un rythme forcé.
Allez on se dépêche ! On a toute la journée mais vous allez voir, il vaut mieux la passer là où je vous amène que sur le trajet. Tu sais où on va au moins. Mais tout à fait, c’est plein nord, on peut pas se tromper. Les autres se regardèrent. Ils n’allaient pas du tout vers le nord. Ils allaient protester mais ils virent le sourire mutin de Nina et comprirent qu’elle se moquait. Pourquoi est-ce qu’ils trainaient avec elle ? Parce qu’on ne s’ennuie jamais tant elle a des idées à profusion. Et pas des idées banales. Les vacances avec elle devenaient une aventure incroyable. La veille ils avaient fini dans une vieille taverne de marin parce qu’elle avait entendu parler d’un tournoi de catch clandestin et qu’elle avait cru bon de les emmener voir ça sans les prévenir. Il leur avait fallu trente minutes de course à pied effrénée pour semer les marins susceptibles qu’elle avait provoqué pour rire. Et les jeunes avaient aimé ça en y repensant.
Ils arrivèrent finalement au sommet d’une falaise. Un bosquet d’arbre étalait une ombre bienvenue et la vue sur la mer était magnifique. Un chemin à flanc de falaise menait à une crique avec une plage de sable fin. Le chemin surplombé la mer à une dizaine de mètre de haut. Ils posèrent leur sac sous l’arbre sur les conseils de Nina qui les invita à regarder la vue comme s’était beau.
C’est pas un peu dangereux comme chemin pour descendre ? Tu t’entendais à quoi comme chemin venant de Nina. Mais c’est vrai qu’on sera tranquille. Mais Nin, pourquoi nous demandait de laisser nos affaires ici ? On ferait mieux de s’installer sur la plage. Pour çaaaaaaa ! Yeah ! Ils virent un éclair roux, qui se trouvait être Nina en maillot de bain, passer au milieu d’eau et plonger du haut de la falaise sous le regard terrifié de ses amis. Toti la suivit jusqu’au bord en criant lui aussi mais il s’arrêta net en voyant ce qu’il fallait sauter. Tous regardèrent la jeune fille, sa chute et son amerrissage.
Puis une tête rousse réapparut.
Bon alors vous venez ? Elle est super bonne. Ils se regardèrent, sidérés une fois de plus par le grain de sable qui faisait du vélo dans la tête de Nina. Il fallait être cinglé pour sauter de là. Quelques secondes plus tard, ils la rejoignirent après leur plongeon. Ils passèrent la journée ainsi à jouer dans l’eau, sur le sable avec leur Pokémon.
La Grande Aventure
Tu es bien sûre ? Tu as pensé à tout ? Vêtements de pluie ? De rechange ? Vêtement chaud ? Duvet ? C’est bon maman. J’ait tout. Et je ne pars pas en terre complètement sauvage non plus. Toti est là pour veiller sur moi. Le Kaïminus foufou, qui suivait Nina dans toutes ses aventures depuis quinze ans déjà, était, au grand désarroi de Maria, le plus raisonnable des deux. Et ce n’était vraiment pas bon signe.
Mais laisse-là donc chéri. C’est une grande fille. Je te l’ai toujours dit qu’elle n’était pas fait pour un travail en laboratoire. Je suis même surpris qu’elle ait réussi à ne pas faire exploser l’université plus de deux fois. Mais rien ne vaut l’étude sur le terrain. Même pour une biologiste en proto-géné-cellulaire, afin même dans ce qu’elle fait ? Surtout dans ce qu’elle fait. C’est une question de santé publique, sinon ses collègues vont devenir fou. Euh, vous savez que je vous entends. Je ne suis pas encore partie. Attendez au moins que je ne sois plus en vue de la maison pour faire la méga fête de votre vie. La petite famille rigola encore un peu, essaya de dédramatiser au maximum le départ de leur fille pour l’inconnu.
Louis et Marie avait été fier et heureux d’entendre Nina dire qu’elle ira à l’université, plutôt que sur les routes, mais les chiens ne font pas des chats, le gêne de l’aventure briller dans le corps de Nina. Au moins ne partait-elle pas à 10 ans, ou n’allait-elle pas rester immobile dans la montagne en portant un short. Et puis Toti veillera sur elle. Ils lui firent signe jusqu’à ce qu’elle disparaisse au tournant de la montagne. Le village allait être bien calme sans elle. Peut-être que les Pokémons dragon allait la regretter. Mais maintenant, elle va vivre une autre aventure. Direction Mhyone et ses mystères.
Surnom : Toti
Espèce : Kaïminus
Rang : D
Nature : Foufou
Détails : Toti a le même caractère extraverti que Nina, ce qui fait qu'ils s'entendent très bien ensemble. Aussi déterminé que sa dresseuse, il préfère toutefois éviter les combats et de blesser les autres, une préoccupation que n'a pas toujours Nina.
Surnom : Modestie
Âge : Mystère
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