Promenons-nous dans les bois [capture solo]

Tu sifflais en sautillant, retrouvant le plat de la route, après les pentes rocailleuses du volcan Vanora. Tu étais contente. Ta Coupenotte avait évolué et accepte de t'écouter maintenant. Tu te dis qu'elle a sûrement réalisée qu'elle pourra devenir bien plus forte en t'accompagnant plutôt qu'en faisant qu'à sa tête... Alors tout va bien. Tu as réussi à dresser un pokemon que tu as attrapé ! Bon, non sans mal, mais en principe, les morsures et attaques surprises sont terminées ! Sauf si Äta en a décidé autrement. Tu déglutis rien qu'en imaginant l'Insisache qu'elle est devenue bondir sur toi...

Kaaos se tiens à tes côtés et profite du paysage et du calme qui règne sur cette route dégagée. Il ne sent pas de danger venir alors il est peu sur ses gardes. Tant que tu ne fais rien d'inconscient, il se permet un peu de répit. Tu es assez difficile à surveiller, c'est éprouvant pour lui. Il peut toujours t'arriver un malheur à n'importe quel moment. L'annonciateur du désastre a souvent un mauvais pressentiment avant qu'il ne se passe quelque chose. Comme quoi, les rumeurs sur les Absols sont surement fondées.

Soudain, un bruit de feuilles froissées au dessus de vous interpelle de pokemon noir et blanc. Tu n'y as pas fait attention, pensant qu'il s'agit simplement du vent. Pourtant, ton compagnon remarque qu'il n'y a pas un brin de vent depuis tout à l'heure, et le son se fait encore entendre.

Il arrive ! Kaaos aboie pour te prévenir et tu t'arrêtes, sans comprendre sa réaction. « Qu'est-ce qu'il y aAAH ?! » Quelque chose vient de te tomber sur la tête !

Un Scarabrute. Un Scarabrute venait de te tomber sur la tête !! C'est pas petit ce truc, ni léger en plus ! C'est difficile de rester debout, alors tes genoux se plient, luttant pour soulever le poids qui est sur ton crâne. « AAAH ! Mais descend ! DESCEND DE LA !!! » Tu agites tes bras, cherchant à effrayer le pokemon. Mais ça ne fait qu'empirer les choses, car le pauvre s'est emmêlé dans ta chevelure, et a bien du mal à s'extirper. D'autant plus qu'il panique, ce qui n'arrange pas les choses. Tu as mal, très mal. Même si les coiffeurs ne sont pas tendres lors des brushing, tu ne t'es pas habituée à ce qu'on te tire les cheveux comme ça. Alors tu as mal, et ça s'entend dans toute la forêt. Personne ne peut passer à côté sans que tu passes inaperçue...

Par chance, la route est peu empruntée aujourd'hui. Tu t'écroules face en avant, ne pouvant plus supporter le poids du pokemon insecte qui a enfin réussi à se démêler. Kaaos, finit le travail en lançant une attaque qui effraye la créature sauvage. Voilà qui devrait rendre les choses plus calmes ! Tu ne te relèves pas tout de suite, ayant utiliser assez d'énergie pour porter le Scarabrute à la seule force de ton cou. Tu redresses doucement la tête, et dis à ton ami qui s'est approché : « J'ai bien cru que mon cou allait se rompre... » L'Absol se propose pour que tu prennes appui sur lui pour te relever, ce que tu acceptes sans hésiter. Tu t'assois et respire un bon coup. Tu penches ta tête sur le côté, puis de l'autre, détendant ta nuque qui a bien forcé. « Faut un cou de Tauros pour porter ce truc ! » Tu décides de te reposer un instant avant de te relever.

Mais penses-tu que tu es vraiment tranquille ici ? Attention, le ciel peut te tomber sur la tête !

Boom. Un nouveau truc vient de te tomber sur la tête. Assommée, tu t'écroules par terre. Le Mysdisbule qui vient d’apparaître se frotte le crâne. C'est un choc tête contre tête qui vient de se produire ! Le pokemon sauvage se relève et Kaaos se met immédiatement entre lui et toi. Tu ne peux rien faire dans ton état, alors il compte bien te protéger ! Il aboie, réveillant un peu la créature acier qui avait du mal à bouger. Cette dernière se relève, regarde l'Absol avant de se retourner pour montrer sa fausse mandibule, tentant d'effrayer l'annonciateur de désastre. Mais il n'allait pas se faire avoir comme ça et commence une attaque Prescience qui suffit à faire fuir le nouveau venu. Il cesse l'a canalisation d'énergie et toute son attention est dirigée vers toi.

Tu clignes des yeux et te réveille doucement. Tu vois Kaaos dans ton champ de vision, qui te regarde, inquiet. « Hum... Ca fait combien de temps que je dors comme ça ? » Il aboie et tu te redresses d'un coup. « Quoi ? Dix minutes ? Mais c'est beaucoup trop ! J'aurais pu me faire manger ! Ca va, on a pas essayé de me dévorer ? » Ton pokemon fait non de la tête et tu soupires de soulagement. « Merci d'avoir veillé sur moi. » Et tu caresses la tête de ton Absol pour le remercier, mais il se détache rapidement, n'aimant pas ces marques d'affection.

Tu te frottes le crâne, encore douloureux du choc causé par le contact avec le Mysdibule. « Je sais pas ce que c'était, mais c'était pas tout léger ! » Kaaos regarde au dessus de toi, espérant qu'il n'y ai pas d'autres pokemons qui tombent du ciel...

Pouf. Un tout petit pouf cette fois-ci. Et pas sur ta tête pour une fois ! Le proverbe jamais deux sans trois ne s'est pas réalisé ! Kaaos est soulagé de constater que ton crâne n'allait pas prendre un nouveau coup. Il se retourne et voit un Korillon qui semble perdu, le regard hagard. Tu penches ta tête sur le côté pour l'observer toi aussi : « Hum ? Qu'est-ce qu'il a ? » L'annonciateur de désastre s'approche du pokemon jaune et commence à lui parler. Ce dernier cligne des yeux plusieurs fois et se met à bailler, comme s'il avait été réveillé de son sommeil. Il répond après un moment d'absence à ton ami qui te transmet ses propos. « Alors comme ça il dormait quand quelque chose l'a poussé de l'arbre ? Ca expliquerait pourquoi les pokemons tombent du ciel alors... » Tu marques une pause, pensive. « Mais du coup, qui les as fait tombé ? »

C'est une question sans réponse car le Korillon se relève, s'étire et remonte dans l'arbre, visiblement décidé à finir sa sieste, sans prendre en compte la chose qui l'a poussé. Kaaos tente de le rappeler, mais rien n'y fait, vous n'existez plus pour lui. « C'est bon, laisse le, on ferait mieux de partir avant qu'un énorme pokemon ne me tombe dessus. Ne t'en fais pas, je vais mieux ! » Tu te relèves et montre à ton compagnon qu'il n'y a rien à craindre, que tu as tout tes esprits désormais. Il te fixe d'un air inquisiteur avant de détourner les yeux vers la route à prendre.

Et vous marchez en faisant attention à vos têtes quand vous passez près d'un arbre...