Sujet: Alec Diaz (terminée) Sam 4 Juin 2016 - 18:19
▬ Nom : Diaz ▬ Prénom : Alec ▬ Âge : 23 ans ▬ Origine : née à cimetronelle à Hoenn - déménage à Bord-Au-Vent à 15 ans ▬ Groupe : cercle de la justice, ou comme le staff le voudra s'il veut s'amuser. ( : ▬ Feat : Annie Mei, de l'artiste DTCB (deviantart/tumblr)
C'est ce que me disait souvent ma mère. Je ne suis pas du genre à m'effacer par rapport aux autres ; je suis facilement les initiatives, souvent enthousiaste et toujours optimiste. L'ennui ce n'est ni mon caractère positif ni ma bonne humeur quotidienne ; je ne sais pas gérer mon impulsivité. Ça m'a valu pas mal de déboires à l'école dans ma jeunesse ; bien souvent je répondais à la provocation et au stress par la violence, si bien que je me suis déjà fait exclure temporairement de mon bahut.
Ne me prenez pas pour une racaille, je n'en suis pas une. Je cogne pas les autres parce que je les vois comme des puching-ball : la défense légitime est la meilleure attaque, celle-ci on ne me la fera plus à l'envers. Si je m'énerve vite, c'est parce que je suis émotive ; je ne fais jamais les choses à moitié et question verre, c'est toujours bien remplit aussi. Je ne le vois jamais à moitié vide mais lorsqu'il déborde, là, je vois rouge et je ne sais pas faire autrement qu'exploser. Il m'est difficile de garder mes problèmes pour moi et de ne pas en discuter, au risque de devenir cinglée. J'ai toujours été franche et directe, aussi loin que je me souvienne et je ne me suis jamais privée de dire ma manière de penser. Ce n'est pas un trait de caractère que le monde entier sait apprécier à sa juste valeur mais depuis toute jeune aussi, je manque de tact et on n'hésite pas à me le dire : avec moi, il faut parfois accrocher sa ceinture et ne pas avoir peur de la vérité.
J'admets que dit comme cela, j'ai l'air d'une brute. Ça n'est pas le cas, je n'ai jamais boxé que ceux qui l'ont mérité. La violence dont je suis capable physiquement ne fait pas de moi un horrible dictateur assoiffé de sang, en discutant avec moi vous vous apercevrez même qu'en réalité, je suis plutôt altruiste. J'aime aider les gens qui ont besoin de moi. Pas pour succéder à Mère Thérésa ni même pour avoir une médaille : je me sens bien lorsque je me rends utile et que je fais quelque chose de mes dix doigts. J'ai horreur de végéter sur place, de me transformer en plante verte à faire travailler mes mouvements de poignets sur la télécommande. D'ailleurs la télé je l'allume rarement, parce que je préfère passer mon temps dehors. J'aime les randonnées et le sport, tout ce qui me permet de me dépenser et de me libérer l'esprit. Parfois, ça arrive qu'il ait le dessus et ce n'est pas toujours beau à voir.
Vous l'avez sans doute compris : je suis hyperactive. J'aime dormir et glander occasionnellement : le reste du temps, j'aime prendre part à l'action ou simplement m'activer. Bien sûr, il faut savoir me suivre et me supporter également. Je ne compte pas mes amis en centaine mais sur les doigts d'une main ; permettez-moi de les féliciter chaleureusement à cette occasion de me supporter si bien. Il faut dire qu'à force d'être réactive, je zappe souvent les besoins des autres dans mon élan. C'est pas tellement de l'égocentrisme mais je ne suis pas la personne la plus attentionnée sur Terre. Il faut aussi pouvoir supporter mes sautes d'humeur, j'ai des tendances lunatiques prononcées, surtout quand j'ai froid. Et j'ai horreur du froid.
« Vous calmerez-vous un jour Mlle Diaz ? » me demande le dirlo.
J'ai quinze ans, toutes mes dents et des problèmes avec mon établissement. C'est la deuxième fois que j'ai cogné sur Nanette : une fille de ma classe qui ne se prend clairement pas pour de la merde. La première fois que je lui ai mis un gnon, je me suis fait exclure pendant dix jours mais ça valait le coup. Il suffisait de voir sa tête et son nez saigner ; après tout, elle s'était amusée à retourner la moitié de la classe contre moi parce que le garçon pour qui elle en pinçait me préférait moi. J'avais beau ne pas prêter la moindre attention aux garçons à l'époque, Nanette n'avait pas pu s'empêcher de résister à la tentation de me faire souffrir un peu. Mauvais calcul de sa part : nez pété, pleurs de bébé devant tout le monde, crédibilité zéro. Je pensais que ça suffirait à ne plus l'avoir dans mes jambes de si tôt : j'ai fanfaronné trop vite et je crois que le directeur pense la même chose.
« Nous y voilà. Étant donné l'avertissement que vous avez eu le mois dernier concernant vos multiples absences injustifiées, je me vois dans l'obligation de vous exclure, définitivement cette fois. Je vais avertir votre père. »
Je lève les yeux au ciel, insolente. Papa est ranger, il voyage tellement que je ne le vois qu'une fois tous les six mois : depuis la mort de maman, il est malade rien qu'à l'idée de rentrer dans un foyer chargé de souvenirs. La tristesse n'a pas encore finit d'imprégner sa mémoire et je le vois décrépir un peu plus chaque fois qu'il rentre chez nous. Je sais très bien qu'il ne rentrera pas pour cette convocation et qu'il demandera à mon frère aîné, Dana, de s'en occuper. Dan a d'autres choses à faire mais il s'est occupé de moi depuis que notre mère a été emportée par sa maladie et depuis que notre père fuit la réalité.
Le directeur me fait sortir de son bureau avec un air abattu : il comprend bien que ses remontrances glissent sur le rail de mon indifférence. A ce moment-là, je ne me rends pas compte que la colère me dévore toute crue et qu'elle fait de moi son jouet : pourtant, la deuxième fracture du nez de ma chère Nanette est un signal des plus voyants. Elle n'avait qu'à pas remplir mes chaussures de punaise si elle voulait pouvoir le garder droit. Cinq mois plus tard nous arrivons par ferry sur l'île de Mhyone. Cette région se trouve non loin des côtes de ma région natale et ensoleillée, Hoenn. J'y ai toujours vécu et me suis toujours sentie apaisée et heureuse en me baladant dans les environs luxuriants, presque tropicaux, de ma ville natale. J'ai le cœur brisé quand on met un pied sur le ferry, mon frère et moi : aujourd'hui encore je me remémore très bien le paysage de la côte s'éloigner au gré des flots et des bruits d'estomac de mon frère malade. La nostalgie de cet instant mélangé à la poésie sonore de mon frère me fait encore sourire des années plus tard, malgré le pincement au cœur que je ressens lorsque je revois les forêts chatoyantes de Cimetronnelle.
Il fallait que nous partions pourtant : au moins à Bord-Au-Vent le fantôme de ma mère allait renoncer à ses poursuites et Dan et moi pourrions profiter plus de notre père. Il nous avait payé le trajet et s'était occupé du déménagement dans cette nouvelle région : plutôt que de continuer à fuir, il avait décidé de nous réunir pour nous offrir un nouveau départ. La beauté de l'île et de ses voisines eut vite fait de me rassurer : j'allais pouvoir profiter de dame nature ici aussi. Avec mon père plus présent à la maison, les choses s'arrangèrent peu à peu. Il avait été muté dans la région pour un bon moment, aussi on profita de pouvoir enfin vivre ensemble. Ma colère s'est peu à peu atténuée et je n'ai plus jamais été virée d'un autre établissement scolaire. Pour les petits jobs que j'ai fait depuis, je préfère garder le silence. Mon frère est devenu un des sous-fifres de la scientifique foldingue de Nox Illum, la capitale. Les pokemon l'ont toujours passionné mais son intelligence ne se serait pas contentée de simples combats ou concours de beauté. Il vit là-bas désormais et je le soupçonne d'avoir une copine, il faudra que j'aille vérifier. Papa quant à lui a retrouvé la sérénité : je surprends encore de la tristesse au coin de ses paupières parfois, qui deviennent humides lorsqu'on évoque le souvenir de maman, mais je ne l'avais plus vu aussi boute-en-train depuis bon nombre d'années. Je retrouvais enfin le père que j'avais laissé intact dans mon souvenir d'enfance ; guilleret, patient et ouvert. De mon côté j'ai fait des études d'histoire et j'ai longtemps pratiqué de la natation ; cela fait quelques mois maintenant que je m'entraîne pour le concours de police. Je ne vois aucune autre perspective d'avenir ; je n'ai pas envie de faire joujou au dresseur toute ma vie et encore moins de devoir acheter des robes et autres chignons pokemon. Je dois être utile, servir aux autres, sinon j'ai peur que la colère ne me rattrape, peur de tourner en rond. Je ne crois pas spécialement en mes capacités mais je me dois d'essayer ; de toute façon, une fois l'idée en tête, je ne la lâche jamais vraiment.
Autant continuer à profiter de ces bonnes années, car elles auront bientôt un terme sans que je ne m'en rende compte.
IRL
▬ Surnom : Madeye ▬ Âge : 27 ▬ Comment as-tu découvert le forum ? par top sites ! ▬ Quelque chose à ajouter ? c'est joli ici. Je mets les images de la présentation dans quelques instants! Et pour l'histoire, vis-à-vis de la fin, la suite se fera en rp, j'espère que ça posera pas problème.
Dernière édition par Alec Diaz le Dim 5 Juin 2016 - 12:37, édité 2 fois
Elisthel Firefly
Région d'origine : Mhyone Messages : 374
Sujet: Re: Alec Diaz (terminée) Sam 4 Juin 2016 - 19:19
BIENVENUE SUR MHYONE
Coucou par ici ! Jolie fiche, j'aime bien l'idée du personnage. Personnellement, ça ne me gêne pas que tu laisses la fin de l'histoire floue ; ça te donne plus de marge pour ton personnage en RP. Effectivement, les shiny sont offerts lors de la première semaine ! Baratheon le sera donc. Il peut prendre la couleur que tu veux !
Tu es dès à présent validée ! Nous espérons que tu t'amuseras sur Mhyone RPG. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à aller en poser dans la partie Question & Suggestions. Tu peux regarder les nouveautés pour connaître les événements en cours. Nous t'invitons à créer un sujet dans les T-Card pour regrouper toutes les informations nécessaires à ton voyage. Tu as désormais dans ton inventaire 3 Pokéballs et un starter. Bon jeu !
Dernière édition par Elisthel Firefly le Dim 5 Juin 2016 - 13:25, édité 1 fois
Alec Diaz
Région d'origine : Hoenn Messages : 48
Sujet: Re: Alec Diaz (terminée) Dim 5 Juin 2016 - 11:37
Tant mieux, j'avais l'intention de continuer tout ça en rp ! Je vais modifier le sprite de mon Miaouss après lui avoir trouvé ses couleurs, merci pour l'accueil et le compliment. : )