"Une pluie de pierres ? En intérieur ? Ah, je vous prenais pour un pied de chaise, mais en fait vous êtes un précurseur" [PV. Malia]

Et un jour de plus à Nox Illium. Non pas que je n’aimais pas la ville, mais rester dans un endroit aussi grand et peuplé n’était pas forcément ma tasse de thé. Surtout que je n’y étais pas vraiment venu pour moi, cette fois. J’avais quelque chose à vérifier avec le professeur, et j’avais dû revenir spécialement pour ça dans la capitale. Malheureusement, Acacia n’était pas non plus pleinement disponible et je devais attendre quelques heures pour pouvoir la rencontrer. Enfin, je me rassurais en me disant que, de toute manière, la ville était tellement grande qu’il me restait forcément encore des choses à visiter. Je pris alors le chemin du centre-ville, zone plutôt animée d’ordinaire, en ayant pris soin de rentrer Nuts dans sa pokéball.

Comme je l’avais suspecté, et malgré que la fête des lumivoles soit terminée, le centre de la capitale de Mhyone était hyperactif. Les gens se pressaient et, puisque la nuit commençait à tomber, les bars et commençaient à s’animer doucement, laissant penser à une future soirée mouvementée qui serait à venir. D’ordinaire, ça ne me dérangeait pas trop. J’aimais bien faire des rencontres et faire la fête, mais je n’étais curieusement pas trop d’humeur aujourd’hui. Impossible de vraiment dire pourquoi. Je n’étais pas déprimé le moins du monde, c’était plutôt que j’avais simplement envie d’une soirée tranquille. Les amis avec lesquels j’avais grimpé le Mont Kaygon m’avaient d’ailleurs proposé de sortir, mais j’avais poliment refusé.

Je quittais alors rapidement le centre de Mhyone pour visiter des rues un peu plus dépeuplées. Voir même désertes. Nous n’étions pas forcément loin du Laboratoire d’Acacia, donc j’en profitais pour m’installer dans un café presque vide pour laisser vagabonder mes pensées pendant une petite heure, profitant de l’air doux de la soirée naissante. Après avoir fini mon verre, je me remis à marcher pour m’occuper l’esprit.

J’aperçu soudain une silhouette, féminine, au milieu d’une ruelle calme et tranquille. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle faisait là, car ça faisait peut être quelques minutes que je marchais sans croiser personne. Ayant peur qu’elle puisse être perdue, je m’approchais d’elle, avant de lui demander.

« Salut ! Je sais pas vraiment pourquoi mais t’as l’air un peu perdue. Besoin d’un coup de main ? » Je lui offrais l’un de mes grands sourires comme pour la rassurer, finissant par me dire que, si elle voulait que je l’aide, au moins ça m’occuperait un peu.